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Title: Castra meretrix - the Church, sinful and holy
Author(s): LUKÁCS, László , CONWAY, Eamonn
Journal: ET-Studies
Volume: 2    Issue: 2   Date: 2011   
Pages: 157-174
DOI: 10.2143/ETS.2.2.2172268

Abstract :
Der Schaden, den die sexuelle Gewalt kirchlicher Amtsträger gegen Minderjährige verursacht hat, wurde noch verstärkt durch das Versagen kirchlicher Autoritäten, die auf diese Fälle zügig und richtig hätten reagieren müssen. Außerdem war dieser Schaden verbunden mit einem aus der Sicht vieler Opfer so wahrgenommenen Weigerung der kirchlichen Autoritäten, für das Geschehene eine gewisse Verantwortung zu übernehmen und ohne Vorbehalte um Entschuldigung zu bitten. Dieser Beitrag macht deutlich, wie die Abneigung gegen Entschuldigungsbitten oder Verantwortungsübernahmen seitens der Kirche als Institution mit einem gewissen Verständnis des Wesens der Kirche verbunden ist und nicht nur dem Bemühen entspringt, strafrechtliche oder zivilrechtliche Konsequenzen zu vermeiden. In diesem Zusammenhang werden einige grundlegende theologische Fragen aufgeworfen: Kann die Kirche sowohl heilig wie sündig sein? Kann die Kirche heilig sein, wenn ihre Amtsträger Sünder sind und bis zu welchem Grad sind die Sünden dieser Amtsträger die Sünden der Kirche? Der Beitrag beginnt mit einem kurzen historischen Rückblick zum Thema von der Zeit der Apostel bis zur Reformation. Danach wird die Lehre des Zweiten Vatikanischen Konzils dargestellt, um danach die neuen Beiträge der Päpste Paul VI. und Johannes Paul II. hierzu zu betrachten, die teilweise eine Schuld der Kirche anerkennen. Der Beitrag plädiert für eine dringende katechetische Aufklärung über das besondere Wesen der Kirche, um naive Übernahmen von säkularen Verständnissen institutioneller Schuld zu begegnen. Ein tieferes Verständnis der Kirche als sündig und heilig könnte hinsichtlich der Sorge um die Opfer und der Versöhnung innerhalb der Kirche von besonderer Bedeutung sein.



La blessure que les violences sexuelles perpétrées par des représentants de l’Église contre des mineurs ont été aggravée par l’incapacité de ceux qui étaient en position d’autorité à traiter de tels cas de manière rapide et juste. Elle a été encore aggravée par ce qui a été ressenti par de nombreuses victimes comme le refus des autorités ecclésiales d’assumer une part de responsabilité dans ce qu’elles avaient subi et de s’excuser sans réserve. Cet article soutient que la réticence de l’Église en tant qu’institution à s’excuser ou à accepter sa responsabilité est liée à une certaine compréhension de la nature de l’Église et n’est pas simplement un effort pour éviter d’être coupable devant la loi. C’est pourquoi, dans ce contexte, il revisite quelques questions théologiques fondamentales: l’Église peutelle être à la fois sainte et pécheresse? L’Église peut-elle être sainte si ses responsables sont pécheurs, et dans quelle mesure leurs péchés sont-ils les péchés de l’Eglise? L’article commence par esquisser brièvement l’histoire de ce thème, depuis les temps apostoliques jusqu’à la Réforme. Puis, il résume l’enseignement du Concile Vatican II à ce sujet avant d’examiner le nouvel élan donné par les papes Paul VI et Jean-Paul II à la question de la reconnaissance de la culpabilité de l’Église. Cet article plaide pour l’urgence d’une catéchèse sur la nature unique de l’Église, de manière à prévenir toute appropriation naïve d’une conception laïque de la culpabilité institutionnelle, et soutient qu’une compréhension plus profonde de l’Église pécheresse et sainte pourrait être importante en ce qui concerne le souci pastoral des victimes et la reconciliation au sein de l’Église.

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