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Document Details :

Title: The Sacrament of the World
Subtitle: Thinking God's Presence beyond Public Theology
Author(s): VAN ERP, Stephan
Journal: ET-Studies
Volume: 6    Issue: 1   Date: 2015   
Pages: 119-134
DOI: 10.2143/ETS.6.1.3075928

Abstract :
Dieser Artikel besteht aus drei Teilen. Zuerst wird beschrieben, wie gegenwärtig unter der Bezeichnung 'Theologie der Öffentlichkeit' versucht wird, Theologie und säkulare Kultur erneut zu verbinden. Dabei wird gezeigt, wie diese Versuche daran scheitern eine theologische Position aufrechtzuerhalten. Welche Strategien hat die Theologie der Öffentlichkeit entwickelt um über öffentliches Leben zu sprechen? Wie betrachten Theologen der Öffentlichkeit das Säkulare zufolge dieser Strategien? Der Autor dieses Artikels behauptet, dass die Theologie der Öffentlichkeit eine klare Trennung zwischen Kirche und Öffentlichkeit konstruieren musste, um ihre selbsternannte Aufgabe des Brückenbauens zu rechtfertigen. Zum Zweiten wird dargestellt, wie Katholische Theologie des 20. Jahrhunderts, insbesondere Nouvelle Théologie, eine alternative Ontologie anbietet, die Raum für eine weniger auseinanderlaufende Auffassung des Verhältnisses zwischen Kirche und Säkularität schafft. Die Theologie von Edward Schillebeeckx wird die ontologischen Konsequenzen dieser Position illustrieren. Sein Werk wirft die Frage auf, ob solch eine Ontologie auch heutzutage eine überzeugende Wirklichkeitsvorstellung ist, die eine zeitgenössische Betrachtung der Beziehung zwischen Kirche und Öffentlichkeit unterlegen kann. Die sakramentale Ontologie der Katholischen Theologie des 20. Jahrhunderts könnte dadurch ergänzt werden, dass der antwortende Glaubensakt, zu dem diese Ontologie aufruft, stärker berücksichtigt wird. Im dritten Teil dieses Artikels wird vorgeschlagen, öffentliches Leben selbst – sowohl in seinen säkularen als auch in seinen religiösen Formen – als sakramentale Handlung des Antwortens oder Bezeugens zu erwägen. Diese sakramentale Perspektive eröffnet neue Möglichkeiten für das Verständnis darüber, wie die Kirche in dieser Handlung Kirche wird und wie öffentliches Leben als bereits an diesem Werden teilnehmend aufgefasst werden kann.



Dans cet article, l’auteur explore les récents efforts de rattacher la théologie et la culture séculière à la catégorie de «théologie publique». Il montre que ces tentatives ne sont pas arrivées à rester sur une position théologique. Quelles stratégies la théologie publique a-t-elle développé pour parler théologiquement de la vie publique? Quelles ont été les conséquences de ces stratégies sur la manière dont les théologiens publics ont considéré la société laïque? L’auteur affirme que la théologie publique a dû construire une séparation nette entre l’Église et le domaine public, de manière rendre compte de la tâche qu’elle se donnait à elle-même de construire des ponts. Ensuite, l’auteur montre comment l’Église catholique au vingtième siècle, plus particulièrement la Nouvelle théologie, offre une ontologie différente, permettant une représentation qui atténue la séparation entre l’Église et la société laïque. Ceci pose toutefois la question de savoir si, de nos jours, une ontologie peut rendre raison, de manière convaincante, d’une réalité susceptible de rendre l’Église attirante pour le public. L’ontologie sacramentelle de la théologie catholique du vingtième siècle mériterait d’être complétée par des réflexions sur la recevabilité de l’acte de foi auquel invite cette ontologie. Enfin, l’auteur propose que la vie publique – à la fois dans sa forme religieuse et laïque – puisse être elle-même considérée comme une pratique sacramentelle de réponse ou de témoignage. Ce point de vue sacramentel offrira de nouvelles opportunités pour comprendre comment l’Église devient Église dans cette pratique et comment la vie publique peut être comprise comme déjà partie prenante de ce devenir.

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