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Document Details :

Title: Les bijoux dans l'Empire ottoman au XVIIIe siècle
Subtitle: L'exemple damascène
Author(s): ESTABLET, Colette
Journal: Turcica
Volume: 43    Date: 2011   
Pages: 207-229
DOI: 10.2143/TURC.43.0.2174068

Abstract :
Il est malaisé d’établir la spécificité ottomane du monde des parures dans un empire qui englobe l’Europe, l’Afrique et l’Asie et qui couvre l’histoire de cinq siècles. Quelques sourates coraniques, quelques théologiens ne semblent pas favorables au port des «atours». Cependant, les bijoux ottomans, admirés par les voyageurs, ont été collectionnés et ont fait l’objet de nombreuses expositions dont les catalogues reproduisent les plus belles pièces. L’analyse d’inventaires après décès autorise une approche plus humble. À Damas, vers 1700, les femmes possèdent des bijoux qui constituent plus du quart de leurs patrimoines; les scribes en ont relevé les noms, en langues arabe et turque, le poids, le prix et le matériau qui les compose. La source permet donc d’ancrer l’histoire des bijoux ottomans dans une réalité historique et spatiale.



In ornament, it would be difficult to define a character specific to a threecontinental five-centuries-old empire such as the Ottoman Empire. Some suras in the Koran, some theologians do not seem to approve 'adornment' wearing. Yet, Ottoman jewels have been admired by travellers, promoted to be collector’s items, and shown in many exhibitions. Photos of the most beautiful amongst them can be seen in the exhibition catalogues. Post-mortem jewellery inventory analysis allows for a more humble approach. In Damascus, in about 1700, women’s heritage consists of jewellery at a rate higher than one-fourth; scribes registered names, in Arab and Turkish, weight, price and materials. Sources provide for embedding the history of the Ottoman jewellery in a historical and spatial reality.

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