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Document Details : Title: Considérations sur les morphèmes hamē, -ē et bi- à l'aube d'un texte persan du XIe siècle, le Tārīx-i Sistān Author(s): LENEPVEU-HOTZ, Agnès Journal: Studia Iranica Volume: 37 Issue: 2 Date: 2008 Pages: 215-240 DOI: 10.2143/SI.37.2.2034316 Abstract : Les morphèmes grammaticaux hamē, -ē et bi- du persan archaïque sont traditionnellement analysés comme suit. hamē: particule marquant la durée et la répétition. -ē: suffixe (ou enclitique) indiquant l'habitude et l'hypothèse. bi-: préfixe porteur de perfectivité, ou du moins d'emphase. Or une lecture attentive du Tārīx-i Sīstān laisse apparaître que d'autres emplois sont possibles, et même qu'ils peuvent contredire ces théories habituelles. Ainsi hamē souligne aussi - et même surtout - la concomitance. La valeur d'habitude de -ē peut se spécialiser pour nommer et donner les caractéristiques d'un lieu ou d'une personne. Et bi- est un marqueur de rhématicité, et non d'une action semelfactive et ponctuelle. The Early New Persian grammatical morphemes hamē, -ē and bi- are traditionally analysed as follows: hamē as a durative or repetitive verbal particle; -ē as a suffix (or enclitic) for habit and hypothesis; bi- as a prefix, marker of perfective aspect, or at least of emphasis. However a close analysis of the Tārīkh-i Sīstān proves that there are other uses, which can even contradict these habitual theories. Thus hamē also expresses, it could even be said mostly expresses, concomitance. For -ē, the meaning of habit can also be used to name and to define properties of places or people. And bi- is a marker of rhematicity, and not of a semelfactive and punctual action. |
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