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Title: Religiöse Rituale rund ums Kinderkriegen
Subtitle: Die Wöchnerin in der Synagoge
Author(s): KRATZ-RITTER, Bettina
Journal: Journal of the European Society of Women in Theological Research
Volume: 9    Date: 2001   
Pages: 203-214
DOI: 10.2143/ESWTR.9.0.2002915

Abstract :
Judaism has a long tradition of specifically female rituals: for instance, for women who have recently given birth and for their babies. Prayers and magical practices were used in an attempt to prevent the death of the newborn baby caused by the “child eater” or other evil spirits which could besiege the place of lying in. The mother herself had to complete precisely prescribed rituals, sacrifices and prayers which varied according to whether she had given birth to a boy or a girl. These folklore practices, deeply anchored in women’s every-day religious culture, increasingly became subject to a strong social criticism and, particularly as a result of the assimilation in the age of emancipation, were adapted to the cultural environment. This article shows first how this process of acculturation deprived women’s ritual, rooted in popular religion, of substance and power. Secondly, it discusses attempts at the renewal and further development of religious ritual in modern Judaism. In this area, new impulses by theologically competent women can currently be observed; these are bound up with a strong impulse towards a new feminine spirituality.




Le judaïsme possède une vieille tradition de rites féminins effectués, par exemple, pour les femmes qui relevaient de couches et leurs nouveaux-nés. Ils servaient à combattre, avec des prières et des pratiques magiques, la mortalité du nourrisson personnifiée sous les traits de la “mangeuse d’enfants” ou autres esprits du mal, supposés assaillir la mère et l’enfant après l’accouchement. L’accouchée elle-même avait des rituels de prières et de sacrifices très précis selon qu’elle avait accouché d’une fille ou d’un garçon. Ces coutumes populaires, profondément ancrées dans la culture religieuse quotidienne des femmes, furent cependant soumises, au fil du temps, à une censure sociale de plus en plus sévère, et adaptées aux nouvelles mœurs, notamment à l’époque de l’émancipation, où régnait l’esprit d’assimilation. L’article cherche à montrer d’une part que l’acculturation a privé de substance et de pouvoir un rituel de femmes profondément enraciné dans la religion du peuple, d’autre part que le judaïsme actuel tente, ici et là, de faire renaître les rituels religieux. Des femmes douées d’une compétence théologique s’éveillent, un éveil lié à de fortes impulsions pour une nouvelle spiritualité féminine.

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