previous article in this issue | next article in this issue |
Preview first page |
Document Details : Title: Witnesses to Presence Subtitle: Reading Jewish Women's Holocaust Memoirs as Holy Texts Author(s): RAPHAEL, Melissa Journal: Journal of the European Society of Women in Theological Research Volume: 12 Date: 2004 Pages: 103-114 DOI: 10.2143/ESWTR.12.0.583251 Abstract : Dieser Artikel beschäftigt sich mit der Entwicklung einer feministischen Theologie des Holocaust durch die Verbindung weiblicher Zeuginnenschaft mit einer wesentlich männlich geprägten jüdischen theologischen Tradition. Durch eine derartige Verbindung erhält die Erinnerung von Frauen den Stellenwert eines Zeugnisses und wird in den Bereich des Heiligen hineingenommen: Es ist der Bereich, in dem Offenbarung möglich wird. Doch widersetzt sich die Gattung der Lebenserinnerungen der theologischen Aneignung und Sakralisierung. Während jüdische Geschichte für Juden und Jüdinnen eine heilige Geschichte ist, hineingenommen in die Bewegung von Offenbarung und Erlösung, wird die Erfahrung jüdischer Frauen nicht einbezogen oder verallgemeinert. Sogar in einem der Lager von Auschwitz spielten soziale und religiöse Unterschiede eine prägende Rolle hinsichtlich der Erfahrung jüdischer Frauen. Die Autorin stellt die These auf, dass die Lektüre weitgehend nicht-religiöser Lebenserinnerungen jüdischer Frauen über den Holocaust als heilige Texte nicht geschieht, um sie religiös zu vereinnahmen – ihre Partikularität bleibt gewahrt –, sondern um zu verdeutlichen, dass das Lesenvon Texten eine sehr jüdische Art religiöser Erfahrung ist, die – in diesem Zusammenhang – eine ‘Situation der Unterscheidung' konstituieren kann, in der die Bedeutungen der von Frauen verfassten Holocaustgeschichten über Liebe, die Bünde schafft, sich weiter entfalten und Erlösung in andere Frauenleben bringen kann. Cet article traite du processus par lequel une théologie féministe de l’Holocauste peut être dérivée de la corrélation entre les témoignages de femmes et la tradition théologique juive, essentiellement masculine. Dans cet acte de corrélation, la mémoire des femmes devient témoignage et entre dans la sphère du sacré, sphère où la révélation est possible. Or, le genre littéraire des mémoires résiste à l’appropriation théologique et à la sacralisation. Tandis que l’histoire juive est pour les Juifs et les Juives une histoire sacrée, prise dans le mouvement de la révélation et de la rédemption, l’expérience des femmes juives n’est, elle, ni prise en compte, ni généralisée. Dans un des camps d’Auschwitz, l’expérience de femmes juives a même été façonnée par des facteurs de différences sociales et religieuses. Cet article soutient que la lecture, en tant que textes sacrés, des mémoires en grande partie non-religieuses de femmes juives sur l’holocauste n’advient pas pour se les approprier sur le plan religieux – leur particularité reste intouchée – mais pour montrer que liredes textes est une forme d’expérience religieuse très juive qui, dans ce contexte, peut constituer une “situation de discernement” où le sens des histoires d’holocauste écrites par les femmes sur l’amour créant des alliances peut continuer à s’épanouir et apporter la rédemption à d’autres vies de femmes. |
|