previous article in this issue | next article in this issue |
Preview first page |
Document Details : Title: La coda-miroir Author(s): SCHEER, Tobias , SEGERAL, Philippe Journal: Bulletin de la Société de Linguistique de Paris Volume: 96 Issue: 1 Date: 2001 Pages: 107-152 DOI: 10.2143/BSL.96.1.503739 Abstract : De façon régulière dans un grand nombre de langues sans lien génétique, une consonne située après une consonne (hétérosyllabique) ou à l'initiale se maintient voire se renforce tandis qu'elle est, à l'intervocalique et en Coda, typiquement exposée à des lénitions diverses. La position «forte» {C, #}__ est le symétrique de la Coda __{C, #}, d'où la dénomination «Coda-Miroir» employée pour la désigner. Le modèle syllabique «CVCV» qui ne fait appel qu'à une alternance monotone de deux constituants non-branchants, l'Attaque et le Noyau, permet, contrairement à la constituance classique (Attaque, Noyau, Rime, Coda), de capturer la Coda-Miroir comme un objet phonologique unique (non-disjonctif). Ce résultat obtenu, les propriétés de «force» et de «faiblesse» respectives des trois contextes possibles pour une consonne (Coda-miroir, intervocalique, coda) sont directement dérivables à partir des deux types de relations syntagmatiques classiquement proposées dans le cadre de la Phonologie de Gouvernement, à savoir Gouvernement et Licenciement. La phénoménologie de la Coda-Miroir spécifiquement examinée ici permet en effet de préciser la nature de ces deux relations, et de modéliser leur combinatoire. |
|