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Document Details :

Title: Research Put on Ice
Subtitle: Rock Art Studies in Dakhleh Today and Tomorrow
Author(s): POLKOWSKI, Paweł L.
Journal: Archéo-Nil
Volume: 34    Date: 2024   
Pages: 133-154
DOI: 10.2143/ANI.34.0.3293384

Abstract :
Rock art research in the Western Desert of Egypt gained momentum in the 2000s and early 2010s, after some three decades of intensive studies carried out by various archaeological missions. And just after Heiko Riemer (2009) published a paper, in which he summarised the state of research and described the challenges the discipline must face in the future, the outbreak of the 2011 revolution changed the research landscape in some significant ways. The major consequence is that no fieldwork has been conducted by any rock art mission to the Western Desert of Egypt during this past decade. However, the lack of field activities has not stifled rock art research in all its facets, and due to extensive documentation, archival materials, and rich databases, desk studies have been conducted with considerable success. This paper aims to provide some examples of such efforts by presenting research carried out by the Dakhleh Oasis Project Petroglyph Unit. I begin with a brief characterisation of the state of research in the Western Desert before 2011, with particular emphasis on the Petroglyph Unit’s field activities. By referring to Riemer’s 2009 paper, I evaluate the challenges he described almost 15 years ago to see how relevant they are under the current circumstances. Then, in the major part of this article, I overview the chief research topics scrutinised by our project during the last decade. My intention is to show that the lack of fieldwork, although no doubt a hindrance, is not an impassable obstacle to the further development of rock art studies in the region. This inevitably leads me to a discussion of new challenges that the entire discipline faces and to propose three general avenues, which, in my view, can be followed to continue on the path of progress.



Les recherches sur l’art rupestre dans le désert Occidental égyptien ont pris de l’ampleur dans les années 2000 et au début des années 2010, après environ trois décennies d’études intensives menées par diverses missions archéologiques. Mais le déclenchement de la révolution de 2011 a modifié le paysage de la recherche de manière significative, et ce juste après la publication par Heiko Riemer (2009) d’un article dans lequel il résumait l’état de la recherche et décrivait les défis auxquels la discipline devait faire face à l’avenir. La principale conséquence est que depuis une décennie déjà, aucune mission n’a mené de travaux de terrain sur l’art rupestre dans le désert Occidental. Malgré tout, le manque d’activités sur le terrain n’a pas complètement étouffé les recherches concernant l’art rupestre et, grâce à une documentation abondante, des archives inédites et de riches bases de données, des études documentaires ont été menées avec un succès considérable. Cet article vise à fournir quelques exemples des effort menées la Dakhleh Oasis Project Petroglyph Unit. D’abord par une brève caractérisation de l’état de la recherche dans le désert occidental avant 2011, en mettant particulièrement l’accent sur les activités de terrain du projet. En me référant à l’article de Riemer de 2009, j’évalue dans un second temps les défis qu’il a décrits il y a près de 15 ans pour voir dans quelle mesure ils sont pertinents dans les circonstances actuelles. Ensuite, dans la majeure partie de cet article, je passe en revue les principaux sujets de recherche examinés par notre projet au cours de la dernière décennie. Mon intention est de montrer que le manque de travail sur le terrain, même s’il constitue sans aucun doute un frein, n’est pas un obstacle infranchissable au développement ultérieur des études sur l’art rupestre dans la région. Cela m’amène inévitablement à discuter des nouveaux défis auxquels toute la discipline est confrontée et à proposer trois pistes qui, à mon avis, peuvent être suivies pour le futur.

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