previous article in this issue | next article in this issue |
Preview first page |
Document Details : Title: Hathor, maîtresse des Seize et la fête de la navigation à Dendara Author(s): PREYS, R. Journal: Revue d'Égyptologie Volume: 50 Date: 1999 Pages: 259-268 DOI: 10.2143/RE.50.0.2003653 Abstract : L’origine égyptienne de l’épithète «maîtresse de Seize» portée par l'Hathor de Lycopolis n’a jamais clairement été démontrée. Mis en relation avec la joie par Horapollon, le nombre seize évoque les seize coudées d’une inondation parfaite, symbolisées par les seize enfants accompagnant le dieu Nil représenté par les statues romaines. Les textes et les scènes du temple de Dendera démontrent clairement que cette conception trouve sa source dans un rite égyptien pendant lequel seize vases, remplis de l’eau de l’inondation, était offerts à la déesse. Leur contenu était déversé dans un Isherou creusé dans le socle d’une statue. Ce rite constituait l’introduction à la fête de la navigation de la déesse, qui était exécutée autour du lac sacré, et rappelait le retour de la déesse lointaine en Égypte après son exil en Nubie et l’arrivée de l’inondation qui l’accompagne. The Egyptian origin of the title 'Mistress of the sixteen' worn by the goddess Hathor in Lycopolis, has never been clearly established. The number sixteen was connected to the concept of joy by Horapollo and to the perfect inundation by the Roman statues figuring the Nile god accompanied by sixteen children. Texts and scenes from the temple of Dendera clearly indicate that this idea originates from an Egyptian rite. Sixteen vases, filled with water of the inundation, were presented to the goddess Hathor. Their content was poured into a basin encircling a statue like an Isheru-lake. This rite was the introduction to the navigation festivities celebrated around the sacred lake of the temple and commemorating the return of the goddess from Nubia and the arrival of the Nile flood. |
|