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Title: L'inspiration aristotélicienne de la métaphysique de Bergson
Author(s): WASZKINEL, Romuald
Journal: Revue Philosophique de Louvain
Volume: 89    Issue: 2   Date: Mai 1991   
Pages: 211-242
DOI: 10.2143/RPL.89.2.556134

Abstract :
La 'durée réelle', le point central de la métaphysique positive de Bergson, constitue la réponse à la question: qu'est-ce que le temps?: '(...) la durée réelle est ce que l'on a toujours appelé le temps, mais le temps perçus comme indivisible' (PM, p. 166(1384)).
Le présent article se propose de démontrer que l'interprétation correcte de cette réponse est impossible sans tenir compte de l'ouvrage de Bergson intitulé Quid Aristoteles de loco senserit. Les conceptions aristotéliciennes du mouvement et de la substance, de même que leur incidence sur la philosophie, ne sont que quelques-unes des composantes très importantes de la réflexion bergsonienne qui ont converti le partisan ('admirateur convaincu') de la doctrine de Spencer en fondateur de la métaphysique positive.

The 'durée réelle', a central point of Bergson's positive metaphysics, brings the answer to the question: what is time?: '(...) la durée réelle est ce que l'on a toujours appelé le temps, mais le temps perçu comme indivisible' (the real existence is that which has always been called time, but time perceived as indivisible) (PM, p. 166 (1384)).
The present paper aims at showing that an appropriate reading of this answer is impossible without considering Bergson's work Quid Aristoteles de loco senserit. Aristotelian interpretation of movement and substance, as well as its impact upon philosophy, these are hardly few of the very important areas of Bergson's thought hich converted the advocate ('convinced admirer') of Spencer's doctrine into the founder of the positive metaphysics.

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