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Document Details :

Title: Le corail dans les textes sémitiques
Author(s): LIPIŃSKI, E.
Journal: Orientalia Lovaniensia Periodica
Volume: 29    Date: 1998   
Pages: 75-88
DOI: 10.2143/OLP.29.0.583563

Abstract :
La communauté juive de Livourne, qui était passée de 114 membres en 1601 à près de 3500, voire 5000, à la fin du XVIIIe siècle, était réputée pour le travail du corail1. La matière première de cet artisanat de luxe était le corail rouge, Corallium nobile ou Corallium rubrum, que l’on trouvait dans le voisinage de Livourne, de Gênes, de Naples, près des rivages de la Corse et de la Sardaigne, mais que l’on se procurait aussi le long des côtes de l’Afrique du Nord, où les marchands de Livourne avaient de solides points d’attache, spécialement à Alger, à Tripoli et à Tunis. Le produit de cet artisanat était exporté par diverses voies jusqu‘en Perse et aux Indes. La communauté juive de Livourne était composée principalement de familles séfarades dont les traditions tiraient leur origine de l’Espagne et du Portugal. Ses membres se servaient donc du mot qōral pour désigner le corail, mais le mot biblique 'almog ne pouvait leur être inconnu.

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