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Document Details : Title: Architecture du français, français de référence et lexicographie périphérique Author(s): PAQUOT, Annette Journal: Cahiers de l'Institut de Linguistique de Louvain Volume: 26 Issue: 1-4 Date: 2000 Pages: 187-195 DOI: 10.2143/CILL.26.1.503940 Abstract : Tous les francophones de la planète sont, en théorie, susceptibles de dialoguer; ils constituent donc, par définition, la communauté des linguistique de base et si l'on peut déceler au sein de cette communauté des sous-groupes plus limités, ceux-ci ne doivent en principe être examinés que secondairement. J partirai donc de la considération suivante: sur le plan lexical, il doit exister un ensemble de mots dont tout francophone peut avoir besoin dans l'exercice de toutes les activités dont il n'est pas spécialiste, qui sont à sa disposition, qu'il peut s'approprier sans problème et employer avec un espoir raisonnable d'être compris de tous. Autrement dit, il doit exister un ensemble de mots auquel chaque locuteur francophone peut se référer parce que ces mots sont -indéniablement et aux yeux de tous- des mots français et que chacun sait cette qualité est connue de tous. Cette reconnaissance mutuelle de la connaissance potentiellement partagée constitue une réelle fonctionnalité et c'est sur elle que devrait se fonder, selon moi, la notion de français de référence. Les questions sont donc les suivantes: comment en construire une définition aussi rigoureuse que possible et comment concevoir un modèle théorique de son articulation avec les sous-ensembles du lexique déjà reconnus? Ensuite, se pose une question complémentaire: comment la lexicographie peut-elle rendre compte de cette organisation d'ensemble? |
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