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Document Details :

Title: Scorpion II
Subtitle: A New Theory
Author(s): HEAGY, Thomas C.
Journal: Archéo-Nil
Volume: 30    Date: 2020   
Pages: 97-122
DOI: 10.2143/ANI.30.0.3291297

Abstract :
The identification of Scorpion II as a royal name is based primarily on the Scorpion Macehead. This monument, undoubtedly of royal origin, is one of the most controversial and widely discussed objects from the late Predynastic period in Egypt. It has been attributed to 'King Scorpion' based on the presence of a rosette and a scorpion depicted immediately in front of the face of the king. Alternatively, it has been ascribed to Narmer because of the stylistic resemblance with that king’s monuments. This paper will demonstrate that King Scorpion II did, in fact, exist. The minor Gebel Sheikh Suleiman rock carving and the Munich Statuette will also be considered as possible examples of Scorpion II’s name and, therefore, evidence of his historical existence. The magnificence of this macehead and the fact that it was deposited in the temple of Horus of Nekhen (Hierakonpolis), near where Narmer’s Palette and Macehead were found, argue for Scorpion II having been king of a unified Egypt. However, the absence of his burial at Abydos and of any definite attestations of his name outside Hierakonpolis suggest that Scorpion II did not belong to the Abydene line of rulers, but instead ruled the proto-state of Hierakonpolis. Yet for many Egyptologists, the Scorpion Macehead shows a Lower Egyptian scene, which is cited as evidence that Scorpion II’s rule extended beyond Hierakonpolis. After reviewing the seemingly conflicting evidence regarding his regnal date and the extent of the territory he controlled, it will be proposed that Scorpion II was the last of his line as King of Hierakonpolis, but acted as a client king to the Abydene polity. After an initial period during which Abydos and Hierakonpolis were allies, the relationship evolved into one of political dominance by Abydos, with a client king left to rule in Hierakonpolis.



L’identification de Scorpion II en tant que nom royal repose principalement sur la tête de massue de Scorpion. Ce monument, indubitablement d’origine royale, est l’un des objets les plus controversés et les plus discutés de la période prédynastique tardive en Égypte. Elle a été attribuée au «roi scorpion» en raison de la présence d’une rosette et d’un scorpion, gravés devant le visage du roi. Elle a également été associée avec Narmer à cause de sa ressemblance stylistique avec les monuments de ce roi. Cet article démontre que le roi Scorpion II existait bel et bien. Le relief du scorpion au Gebel Sheikh Suleiman et la statuette de Munich sont également considérés comme des exemples possibles du nom de Scorpion II et, par conséquent, comme preuves de son existence historique. La splendeur de cette tête de massue et le fait qu’elle ait été déposée dans le temple d’Horus de Nekhen (Hiérakonpolis), près du lieu où la palette et la tête de massue de Narmer ont été retrouvées, pourraient indiquer que Scorpion II était le roi d’une Égypte unifiée. Cependant, l’absence de sa tombe à Abydos et de toute attestation définitive de son nom en dehors de Hiérakonpolis suggèrent que Scorpion n’appartenait pas à la lignée des rois d’Abydos mais contrôlait le proto-état de Hiérakonpolis. Pourtant, pour de nombreux égyptologues, la tête de massue de Scorpion montre une scène de Basse Égypte, citée comme preuve que le règne de Scorpion s’étendait au-delà de Hiérakonpolis. Après avoir examiné les preuves apparemment contradictoires concernant sa date de naissance et l’étendue du territoire qu’il gouvernait, il est proposé que Scorpion II était le dernier de sa lignée sur le trône de Hiérakonpolis, agissant en même temps comme roi-client d’Abydos. Après une alliance initiale entre Abydos et Hiérakonpolis, cette relation a évolué pour devenir une relation de domination politique de la part d’Abydos, avec un roi-client restant à son poste à Hiérakonpolis.

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