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Document Details :

Title: New Data on Northeastern Kalahari Khoe Phoneme Inventories
Subtitle: A Comparative Survey
Author(s): FEHN, Anne-Maria
Journal: Africana Linguistica
Volume: 24    Date: 2018   
Pages: 5-29
DOI: 10.2143/AL.24.0.3285489

Abstract :
The Khoe-Kwadi languages of the northeastern Kalahari Basin fringe belong to the family’s Kalahari Khoe subgroup. This article presents new data from three distinct dialects (Danisi, Eastern Shua, Deti) of the dialect cluster Shua, and from the geographically close language Ts’ixa, focusing on phoneme inventories and phonotactic features. Shua displays a high degree of internal coherence, including loss of the alveolar and palatal clicks, and a comparatively low click load in the lexicon. Nevertheless, the click inventory is more complex than suggested previously, albeit clearly differentiated from Ts’ixa and the neighbouring Khwe dialect cluster. In contrast, phonotactic features like root templates and the distribution of consonants form an obvious continuum across all Kalahari Khoe languages of northern Botswana. Taken together, the present data supports the existence of a genealogical unit ‘Shua’, but sheds doubt on the inclusion of Ts’ixa and, in consequence, on the value of click loss as a sound shift diagnostic for genealogical sub-classification.



Les langues khoe-kwadi de la frange nord-est du bassin du Kalahari appartiennent au sous-groupe kalahari khoe de cette famille. Cet article présente les nouvelles données relatives à trois dialectes distincts (le danisi, le shua oriental, le deti) du groupe dialectal shua et à la langue ts’ixa proche géographiquement, se concentrant sur l’inventaire des phonèmes et sur les caractéristiques phonotactiques. Le shua montre un degré élevé de cohérence interne, incluant la perte des clics alvéolaires et palataux, et une proportion de clics relativement faible dans le lexique. Cependant, l’inventaire des clics est plus complexe qu’attendu, quoique clairement différencié de ceux du ts’ixa et du groupe dialectal khwe voisin. En contraste, les caractéristiques phonotactiques tels que les modèles radicaux et la distribution des consonnes forment un continuum flagrant à travers toutes les langues kalahari khoe du nord du Botswana. Prises dans leur ensemble, les présentes données soutiennent l’existence d’une unité généalogique « shua », mais jette le doute sur l’inclusion du ts’ixa et, en conséquence, sur la valeur de la perte du clic en tant que diagnostic de mutation phonétique pour une sous-classification généalogique.

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