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Document Details : Title: Klosterkultur zwischen Struktur und Antistruktur Subtitle: Liturgische Lebensform aus Sicht der monastischen Studien Author(s): QUARTIER, Thomas Journal: Questions Liturgiques/Studies in Liturgy Volume: 98 Issue: 1-2 Date: 2017 Pages: 18-40 DOI: 10.2143/QL.98.1.3275140 Abstract : Monastic culture can be interpreted as liminal space between structure and antistructure that is given shape within the ritual-liturgical life of monks and nuns. The essential contribution of monasteries to society and tradition in past and present is that they create an inner space that enables people to lead a liturgical life and at the same time emanate this to the outside world. To better understand this contribution, we first draw a model of monastic life from a philosophical perspective that combines the position of the outsider with that of the constructive agent. Secondly, we describe how the balance between the inner space and an outside position in society is constitutive for monastic culture, as historical diagnoses show. At the same time, monasteries easily run the risk of not being able to fulfill the double pretension of cultivating the inner and the outer space. Both spaces are characterized by a double liminality, directed to the world and to the monastery. In the third part, we use the spiritual concepts of virtuosity and creativity to bridge the gap between the possible contrary poles in monastic culture from a ritual-liturgical perspective. On peut interpréter la culture monastique comme un espace liminal entre structure et anti-structure formé dans le contexte de la vie rituelle et liturgique de moines et moniales. La contribution principale des monastères à la société et la tradition maintenant aussi bien qu’au passé est qu’ils créent un espace intérieur qui rend possible qu’on vit une vie liturgique et que, simultanément, cette vie liturgique s’étend vers le monde extérieur. Afin de mieux comprendre cette contribution, nous dérivons d’abord un modèle de vie monastique d’une perspective philosophique combinant la position d’un outsider avec celle de l’agent constructif. Ensuite nous décrivons comment l’équilibre entre espace intérieur et une position extérieure dans la société constitue la culture monastique – ce qui est d’ailleurs montré par plusieurs exemples historiques. Toutefois il faut avouer que les monastères risquent facilement de ne pas être capable à réaliser la prétention de cultiver à la fois l’espace intérieur et l’espace extérieur. Les deux espaces sont caractérisés par une double liminalité, dirigée vers le monde et vers le monastère. Enfin nous employons les concepts spirituels de virtuosité et créativité pour faire le pont entre ces pôles qui sont si souvent opposés dans la culture monastique. |
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