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Document Details : Title: Ergativelemente im akkadischen und althebraïschen Verbalsystem Author(s): MÜLLER, Hans-Peter Journal: Biblica Volume: 66 Issue: 3 Date: 1985 Pages: 385-417 DOI: 10.2143/BIB.66.3.3218027 Abstract : Le statif accadien de la conjugaison B (qal) traite le sujet d'un verbe intransitif (p.e. balṭāku «je vis», tebi «il s'est levé») de la même manière qu'il traite l'objet direct d'un verbe transitif et «passif» (p.e. paris «il est/a été décidé») - phénomène qui s'explique mieux comme élément d'un système ergatif qu'à partir de la syntaxe-à-l‘accusatif que nous connaissions jusqu'ici dans les langues sémitiques et indogermaniques. La même chose est valable pour la conjugaison-avec-afformante du Qal selon qati/ul en Hébreu et pour le Niph'al entier. Pareil traitement du sujet d'un verbe intransitif et de l’objet direct d'un verbe transitif et «passif» a lieu quand l'un et l'autre sont marqués par la particule 'ēt de l'accusatif, ce qui est inexplicable en cas d'une interprétation passive. Une construction «passive» en quelques dialectes araméens à valeur d'un parfait a déjà été catégorisée comme élément d'un système ergatif par d'autres savants. La fonction quasi-ergative du statif B, spécialement à ses dénotations originales, de la conjugaison-avec-afformante du Qal selon qati/ul et du Niph'al est, après tout, la description d'un état du patiens par un verbe intransitif ou transitif. Cette syntaxe-à-l'ergatif de la conjugaison-avec-afformante est en opposition à la syntaxe-à-l'accusatif des conjugaisons-avec-préformante. Le système verbal en sa totalité est ainsi soumis à «l'ergativité divisée» (split ergativity), avec prédominance de la syntaxe-à-l'accusatif. |
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