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Document Details : Title: Quand dire c'est montrer: le langage symbolique Subtitle: Enjeux théologiques Author(s): CLAUTEAUX, Elbatrina Journal: Lumen Vitae Volume: 72 Issue: 1 Date: 2017 Pages: 19-31 DOI: 10.2143/LV.72.1.3200362 Abstract : Le geste théologique propre à une reprise spéculative de l’expérience artistique implique un rapport sui generis entre le subjectif et l’objectif, entre l’artiste et le récepteur de l’uvre, entre le langage symbolique qui crée une co-appartenance et le langage conceptuel qui permet l’écart du jugement, la distanciation intellectuelle. Ainsi, si le geste théologique doit être une reprise conceptuelle des intentions signifiantes du geste artistique qui est déjà une herméneutique en acte, on peut dire paradoxalement que s’il y a bien discontinuité entre les deux herméneutiques, artistique et théologique, il n’y a pas rupture dans la trajectoire du sens. Il s’agit d’un jeu incessant entre le symbolique et le conceptuel. La liturgie, comme l’art et tout ce qui est symbolique, ne s’adresse pas seulement à l’entendement, mais aussi au sentiment. Il peut alors arriver que dans l’expérience liturgique et dans l’expérience artistique, la présence de Dieu signifiée par l’action liturgique ou artistique se fasse sentir. Ces expériences sont alors d’ordre eschatologique et l’homme qui les éprouve vit une anticipation de la résurrection de la chair, un avant-goût de l’eschaton. Il est fondé en raison de le croire possible… Ainsi, en montrant, l’uvre d’art peut donner à connaître Dieu et savoir cela ce n’est pas moins faire de la théologie. |