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Document Details :

Title: The Keshmi (Qeshmi) Dialect of Hormozgan Province, Iran
Subtitle: A First Account
Author(s): ANONBY, Erik
Journal: Studia Iranica
Volume: 44    Issue: 2   Date: 2015   
Pages: 165-206
DOI: 10.2143/SI.44.2.3144299

Abstract :
Keshmi, the dialect of Qeshm Island in the Strait of Hormuz, belongs to the Southwestern branch of the Iranian languages. The largest island in the Persian Gulf, Qeshm was described in 1908 by Lorimer who stated that Arabic was spoken there. Relying on the ethnic map of Iran in the Atlas narodov mira (1964), most later scholars have repeatedly described the language on the island as a mixture of Persian and Arabic, but Izady’s (2006) map mentions a 'Qishmi' dialect. The present study, which offers a first overview of this Keshmi dialect, brings clarity to the contradictory assertions in the literature. An updated description of the island and its population of over 100,000 is provided, touching on geography, history and demographics as well as questions of language use and identity. The paper then examines the dialect’s classification, its internal dialect situation, and its linguistic structures, with attention to aspects of the phonology, morphology and lexicon. Although Keshmi speakers view themselves as ethnically distinct, and recognize that their dialect exhibits some distinctive structures, the author uses comparative data to situate the Keshmi dialect within Southwestern Iranian and, in keeping with the perceptions of the speakers themselves, most closely connected to the Bandari dialects of the mainland.



Le keshmi, dialecte de l’île de Qeshm dans le détroit d’Ormuz, appartient à la branche sud-ouest des langues iraniennes. L’île – la plus grande dans le golfe Persique – a été décrite par Lorimer (1908), qui a déclaré que l’arabe s’y parlait. S’appuyant sur la carte ethnique de l’Iran dans l’Atlas narodov mira (1964), la plupart des chercheurs plus récents ont décrit la situation linguistique dans l’île comme un mélange du persan et de l’arabe; la carte d’Izady (2006) reconnaît toutefois un dialecte non-persan appelé «qishmi». La présente étude, qui offre un premier aperçu de ce dialecte keshmi, clarifie les assertions contradictoires la littérature. Elle donne une description actuelle de l’île et de sa population de plus de 100000 habitants, touchant aux questions de la géographie, de l’histoire et de la démographie ainsi qu’à celles du comportement et de l’identité linguistiques. L’article examine ensuite la classification du dialecte, sa situation dialectale interne et ses structures linguistiques, avec une attention à des aspects de la phonologie, de la morphologie et du lexique. Bien que les locuteurs du keshmi considèrent que leur ethnie soit distincte et que leur dialecte démontre des traits distinctifs, l’auteur de l’article utilise des données comparatives pour situer le dialecte keshmi au sein de l’iranien du sud-ouest et, tout en accord avec les perceptions des locuteurs eux-mêmes, montre que ce dialecte est étroitement lié aux dialectes bandari du continent.

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