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Document Details :

Title: 'A New Thing in the Land'
Subtitle: Jacob Segre as a Poet in Salamone Rossi's Songs by Salomon (1623)
Author(s): HARRÁN, Don
Journal: Revue des Études Juives
Volume: 172    Issue: 3-4   Date: juillet-décembre 2013   
Pages: 337-369
DOI: 10.2143/REJ.172.3.3005381

Abstract :
The composer Salamone Rossi’s Songs by Solomon (Ha-shirim asher li-Shelomoh), the first published collection of Hebrew texts set to music in the polyphonic style prevalent in European art music, and intended for use in the synagogue, end rather incongruously with a wedding ode. Till now the unnamed poet of the wedding ode was thought to be Rabbi Leon Modena, for two reasons: his involvement alongside the composer in the preparation of the ‘Songs’ and the clever construction of the poem itself (as a series of stanzas that each have echoes at the end and that develop a number of themes relating to the bride and groom and more profoundly to the immortality of the human soul). Dvora Bregman only recently revealed the identity of the poet as Jacob Segre, a figure who till now was unknown in the context of the Songs by Solomon. Two questions are treated in this study: what connections did Segre have with Modena, the spiritus mentor of the collection? What connections did he have with the composer Rossi and how did he shape the larger metaphorical content of his ‘Songs’?



Les «Cantiques de Salomon» (Ha-shirim asher li-Shelomoh) du compositeur Salomon Rossi, le premier recueil de textes hébreux mis en musique selon le style polyphonique de la musique savante européenne, et destinés à l’usage dans la synagogue, se terminent, d’une manière incongrue, avec une ode nuptiale. Jusqu’à présent, le poète anonyme de cette ode était censé être le rabbin Léon Modena, et cela pour deux raisons: sa participation aux côtés du compositeur à la préparation des «Cantiques» et la construction astucieuse de l’ode elle-même (qui est une série de strophes qui finissent chacune avec un écho et qui développent nombre de thèmes ayant à voir avec les deux mariés et, plus profondément, avec l’immortalité de l’âme humaine). Dvora Bregman, spécialiste de la poésie italienne hébraïque, a révélé tout récemment l’identité du poète: il s’agit de Jacob Segre, inconnu jusqu’ici dans le contexte des «Cantiques de Salomon». L’étude suivante pose deux questions: quels sont les liens de Segre avec Modena, le spiritus mentor du recueil? Quels sont ses liens avec le compositeur Rossi et l’évolution du contenu métaphorique de ses «Cantiques»?

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