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Document Details :

Title: Le waqf de Sinân Pacha dans le Bilâd al-Shâm des années 1730
Subtitle: Un mutawallî endetté, deux takiyya fermées, des comptes réglés
Author(s): MARINO, Brigitte
Journal: Turcica
Volume: 43    Date: 2011   
Pages: 389-418
DOI: 10.2143/TURC.43.0.2174076

Abstract :
En 1004/1596, huit ans après avoir quitté ses fonctions de gouverneur de Damas, Sinân Pacha fait établir un acte dans lequel est confirmée la grande fondation (waqf) qu’il a constituée dans le Bilâd al-Shâm. Comme le montrent les actes juridiques consignés dans les registres des tribunaux de Damas, cette fondation traverse une crise dans les années 1730; le mutawallî est frappé d’interdiction juridique (ḥajr) par le pouvoir central et c’est désormais un qâ’immaqâm, dont les compétences sont unanimement reconnues, qui se substitue en partie à lui. Cet article examine quelques aspects de l’administration et de la gestion de ce waqf au cours de cette décennie à travers les décisions prises par Istanbul concernant ses responsables, les difficultés rencontrées par deux takiyya qui ont été fermées pendant plusieurs mois, les modalités du remboursement des dettes du mutawallî et, enfin, les comptes qui sont établis entre le mutawallî et le qâ’immaqâm pour deux années consécutives.



In 1004/1596, eight years after he left the office of governor of Damascus, Sinân Pasha reconfirmed his great foundation (waqf) in the Bilâd al-Shâm. As shown by a number of legal acts recorded in the court registers of Damascus, the foundation went through a period of crisis in the 1730s; the mutawallî was subject to judicial interdiction (ḥajr) by the central government and was replaced, at least to some extent, by a qâ‘immaqâm whose ability was unanimously recognized. This article examines some aspects of the administration and management of the waqf in this decade through the decisions taken in Istanbul about the persons in charge of it, the challenges faced by two takiyya that were closed for several months, the ways by which the mutawallî’s debts were to be reimbursed and finally the accounts that were established between the mutawallî and the qâ’immaqâm for two consecutive years.

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