this issue
previous article in this issuenext article in this issue

Preview first page
Document Details :

Title: Des verbes modaux persans et de l'évolution de leur construction entre les Xe et XVIe siècles
Author(s): LENEPVEU-HOTZ, Angès
Journal: Studia Iranica
Volume: 39    Issue: 1   Date: 2010   
Pages: 79-107
DOI: 10.2143/SI.39.1.2052778

Abstract :
Les verbes modaux persans bāyistan, «falloir», šāyad, «il se peut», «peut-être», tavānistan, «pouvoir», et xvāstan, «vouloir», se construisent, soit avec l'infinitif, soit avec un verbe conjugué. Comme l'étude quantitative le montre, cette double possibilité relève principalement d'une évolution. Il s'agit alors d'en chercher les causes. Excepté pour distinguer les deux emplois de xvāstan, volition et auxiliaire du futur, le sens des modalités n'est qu'une cause mineure. De même la syntaxe ne constitue pas un facteur déterminant. En réalité, ce changement de la structure régie est dû aux propriétés morphologiques du verbe conjugué, bien plus étendues que celles de l'infinitif: le verbe conjugué peut recevoir divers affixes qui sont exclus avec l'infinitif verbal.



Persian modal verbs bāyistan, 'must', šāyad, 'may', tavānistan, 'can', 'to be able', and xvāstan, 'to want', get different constructions: either the infinitive or the finite verb. As the quantitative analysis shows, the choice between both constructions is principally linked to an evolution. So the causes must be looked for. Except for xvāstan and its two uses - volition and auxiliary for the future -, the meaning of modalities takes only a little part. In the same way, syntax is not a very important feature. In fact the change of the governed construction is due to the morphological properties of the finite verb, wich are much more extensive than those of the infinitive: the finite verb can get different affixes, which are excluded with the verbal infinitive.

Download article