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Document Details :

Title: La participation des femmes de la famille royale à l'exercice du pouvoir en Iran safavide au XVIe siècle (Seconde Partie)
Author(s): SZUPPE, Maria
Journal: Studia Iranica
Volume: 24    Issue: 1   Date: 1995   
Pages: 61-122
DOI: 10.2143/SI.24.1.2003983

Abstract :
Dernière partie de l'étude sur la participation des 'princesses' safavides dans la vie politique et dans la gestion de l'État, en Iran au XVIe siècle. Six carrières individuelles sont analysées plus particulièrement: d'abord celle de Tâjlu Xânom, épouse de Šâh Esmâ'il I, suivie de celles de ses filles, Pari-Xân Xânom I et Šâhzâda Solṭânom, et de ses petites-filles, Pari-Xân Xânom II et Zeynab Begom, ainsi que celle de Xeyr ol-Nesâ' Begom (la Mahd-e 'Oliyâ), épouse de Šâh Moḥammad Xodâbanda. Le personnage de la femme politique n'est pas limité à une période particulière de l'histoire safavide, mais est récurrent à travers les générations. À la cour royale, aussi bien que dans les provinces, des princesses safavides participent aux activités diplmoatiques, militaires et gouvernementales. Durant tout le XVIe siècle (et ceci jusqu'à la consolidation des réformes politiques et sociales de Šâh 'Abbâs I dans la première moitié du XVIIe siècle), les élites Qezelbâš et safavides, toujours remarquablement proches de leurs anciennes traditions vieilles-turques, non seulement acceptent, mais même s'attendent à ce que les femmes prennent part à ces activités en tant que partisans, conseillères, lieutenants et, jusqu'à un certain degré, partenaires. Non seulement les femmes safavides jouissaient d'une position privilégiée, résultat de la reconnaissance de leur statut social élevé, mais surtout leur éducation intellectuelle et physique, ainsi que leur indépendance financière, leur ont permis d'égaler et, parfois, de surpasser leurs équivalents masculins.



This is the concluding part of the article on the participation of royal Safavid women in political life and in the management of state affairs in 16th century Iran. Six individual careers are analysed, starting with that of Tâjlu Xânom, wife of Šâh Esmâ'il I, her daughters, Pari-Xân Xânom I and Šâhzâda Solṭânom, and finally her grand-daughters, Pari-Xân Xânom II and Zeynab Begom, as well as that of Xeyr ol-Nesâ' Begom (the Mahd-e 'Oliyâ), wife of Šâh Moḥammad Xodâbanda. The role model of female politician is not limited to a particular period in the history of the Safavids, but is repeated throughout the generations. At the royal court, as well as in the provinces, the Safavid princesses are actively involved in diplomacy, war and governing. Throughout the 16th century (and until the consolidation of Šâh 'Abbâs I's social and political reforms in the first half of the 17th century), the Qizilbâsh and Safavid elites, still remarkably close to their ancient Turkic traditions, accept and even expect women to participate in these activities as supporters, counsellors, lieutenants and, to a certain extent, partners. Not only did women of Safavid descent enjoy a privileged position resulting from recognition of their high social status, but their education on an intellectual and physical level, as well as their financial independence, also enabled them to match and, in some cases, surpass their male counterparts.

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