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Document Details : Title: The Dioscuri at Dilberjin (Northern Afghanistan) Subtitle: Reviewing their Chronology and Significance Author(s): LO MUZIO, C. Journal: Studia Iranica Volume: 28 Issue: 1 Date: 1999 Pages: 41-71 DOI: 10.2143/SI.28.1.2003916 Abstract : The present article deals with a wall-painting representing the Dioscuri, which was found in the main temple of Dilberjin (Southern Bactria). On the grounds of a comparison with the Graeco-Roman inconographic repertory of the Divine Twins (a particular attention being paid to compositional schemata) there are reasons to reject the chronology (the 2nd century BC) proposed by I.T. Kruglikova, the 2nd (or 3rd) century AD seeming a more reasonable date for its execution. As to the function of the Twins, they are hardly to be thought of as the main object of the cult, whereas a number of clues suggest that they might have figured as assistants or guardians of a major, possibly female deity. This is a pattern widespread in the Eastern provinces of the Roman Empire (the 'Dioscuri with a Goddess'), but rooted in the local religious background as well (the Indo-Iranian Twins often associated with a female deity). A painting representing the Brahmanic couple Śiva Pārvatī, found in the same temple but pertaining to a later phase, is also taken into consideration as a further possible clue to a female cult. Le sujet de cet article est une peinture murale représentant les Dioscures, trouvée il y a 25 ans dans le temple principale de Dilberdjin (Bactriane du Sud). Sur la base d'une comparaison avec le répertoire iconographique gréco-romain des Jumeaux divins (où une attention particulière a été attachée aux schémas de la composition), il y a des raisons de douter de la chronologie proposée par I.T. Kruglikova, l'auteur des fouilles, pour l'exécution de la peinture (2e siècle avant notre ère), qui doit être plus vraisemblablement datée aux environs de 2e (ou même du 3e) siècle ap. J.C. En ce qui concerne la fonction des Dioscures dans le contexte du temple en question, l'on ne devra pas écarter l'hypothèse qu'ils y jouaient le rôle d'assistants ou de gardiens d'une autre divinité, peut-être féminine, selon un modèle très répandu dans l'Est de l'empire romain (les 'Dioscures au service d'une déesse'), mais attesté aussi dans le fond religieux local (les jumeaux indo-iraniens qui assistent souvent une déesse). Une représentation peinte du couple brahmanique Śiva-Pārvatī, exécutée dans le même temple mais quelque temps plus tard, pourrait également fournir un indice sur la présence d'un culte adressé à une divinité féminine. |
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