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Document Details : Title: La théorie de la binarité relative des traits Subtitle: Une nouvelle alternative pour l'analyse formelle de la métaphonie romane Author(s): BUROV, Ivaylo Journal: Bulletin de la Société de Linguistique de Paris Volume: 119 Date: 2024 Pages: 1-63 DOI: 10.2143/BSL.119.0.3294006 Abstract : La présente étude examine les traits typologiques de la métaphonie romane dans le but de faire ressortir les défis majeurs pour l’analyse formelle de ce processus et les problèmes auxquels les cadres phonologiques n’ont pas trouvé de solution satisfaisante. Elle aboutit à la conclusion que la métaphonie est une assimilation à sept traits définitoires diamétralement opposés à ceux de l’harmonie vocalique, même si les deux processus ont en commun d’être sensibles à l’Effet du déclencheur faible. Cette recherche fait valoir enfin que les plus gros défis auxquels se voit confrontée toute analyse formelle de la métaphonie – traitement unifié du rehaussement et de la diphtongaison métaphoniques, transparence de la pénultième atone des proparoxytons, interaction possible avec des consonnes palatales, réduction partielle et parfois scalaire de l’aperture de la voyelle accentuée, similarité entre les voyelles sources et cibles – ne posent aucune difficulté à la Théorie de la binarité relative, qui en offre une modélisation naturelle en termes de traits polyvalents. This paper deals with the typological features of Romance metaphony in order to bring out the main challenges to the formal analysis of this process and the problems for which satisfactory solutions have not yet been offered by phonological theories. The conclusion is that metaphony is an assimilation characterized by seven defining features which are diametrically opposed to those of vowel harmony, although both processes have in common their sensitivity to the Weak Trigger Effect. The main point in the interpretation offered here is that the most challenging issues for every formal analysis of metaphony – unified account of metaphonic rising and diphthongisation, penultimate unstressed vowel transparency in proparoxytones, possible interaction with palatal consonants, partial and sometimes scalar rising of the stressed vowel, similarity between vowel triggers and targets – present no difficulties for the Theory of Relative Binarity, which offers a natural account in terms of multivalued features. |
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