![]() | next article in this issue ![]() |
![]() Preview first page |
Document Details : Title: Le symbolisme métapoétique de la faute parentale dans l'élégie 4, 7 de Properce Author(s): DOMINICY, Marc Journal: Les Études Classiques Volume: 92 Issue: 1-4 Date: 2024 Pages: 257-281 DOI: 10.2143/LEC.92.1.3293858 Abstract : Si, aux vers 49-70 de l’élégie 4, 7, l’on imprime le texte de la vulgate avec parta corrigé en operta (59), pectora nota en facta notanda (64) et sanamus en renouamus (69), on peut montrer que ce passage véhicule une signification duelle. Symboliquement, la présence de Cynthie auprès d’Andromède et d’Hypermestre dans l’Élysée, et son discours même, en font la victime d’une violence parentale exercée sur un enfant, abus qui s’identifie, au plan métapoétique, à l’écriture élégiaque. Cette interprétation explique qu’aux vers 77-80, Cynthie enjoigne à Properce de brûler (littéralement) ses poèmes et d’arracher (métaphoriquement) le lierre de la tombe où elle repose, et qu’aux vers 85-86, elle lui dicte l’épitaphe qu’elle veut recevoir. La fin de l’élégie confirme qu’elle s’assimile en termes symboliques à un enfant prématurément disparu. If, at verses 49-70 of Propertius 4, 7, one prints the vulgate text with parta corrected to operta (59), pectora nota to facta notanda (64) and sanamus to renouamus (69), one can show that this passage conveys a two-level meaning. At the symbolic level, Cynthia’s presence with Andromeda and Hypermestra in Elysium, and her very discourse, suggest that she is a victim of parental violence against a child; this misdeed is identified, at the metapoetic level, to elegiac writing. This interpretation accounts not only for the desire she expresses at 77-80 that Propertius should (literally) burn his poems and (metaphorically) remove the ivy from her grave, but also for the fact that she dictates to him her own epitaph at 85-86. The end of elegy 4, 7 confirms that she symbolically assimilates herself to a prematurely dead child. |
|