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Document Details : Title: An Allegorical Interpretation of Job in Joseph Albo's Book of Principles Author(s): WEISS, Shira Journal: Revue des Études Juives Volume: 183 Issue: 1-2 Date: janvier-juin 2024 Pages: 159-170 DOI: 10.2143/REJ.183.1.3293243 Abstract : Numerous medieval Jewish philosophers read the Book of Job allegorically to teach about divine providence and the suffering of the righteous. Joseph Albo’s interpretation reflects the influence of medieval philosophers including Saadia, Maimonides, Gersonides, Crescas and Duran, yet is unique in that it does not comprise one cohesive analysis, but references to Job are scattered throughout the work for the reader to synthesize, as is typical of other discussions in Sefer ha-‘Iqqarim [Book of Principles]. Furthermore, unlike other medieval interpretations which focus exclusively on divine providence, Albo’s allegorical reading reflects lessons about free choice. Albo uses the precedent of his influences who understand the dialogue between Job and his friends as a philosophical debate in which characters in the book are affliliated with erroneous opinions of divine providence, but instead innovatively associates characters’ positions with mistaken views regarding human choice. His exposition of Job deciphers different notions of free choice, which contribute to his demonstration of God’s providence over the individual and explanation of the adversity of the righteous. Nombre de philosophes juifs médiévaux ont proposé une interprétation allégorique du livre de Job où ils puisent des enseignements relatifs à la providence divine et à la souffrance des justes. L’interprétation de Joseph Albo est influencée par celles d’autres philosophes médiévaux tels que Saadia, Maïmonide, Gersonide, Crescas et Duran. Elle s’en distingue toutefois par le fait qu’à l’instar d’autres sujets abordés dans le Sefer ha-‘Iqqarim (Livre des Principes), elle ne se présente pas comme une analyse suivie et cohérente. Des références à Job sont dispersées dans l’ensemble de l’oeuvre, laissant au lecteur la tâche d’en faire la synthèse. Par ailleurs, à la différence d’autres interprétations médiévales, la lecture allégorique d’Albo ne porte pas exclusivement sur la providence divine, mais intègre des réflexions à propos du libre arbitre. Albo s’inspire de ses prédecesseurs qui comprennent le dialogue entre Job et ses amis comme un débat philosophique au sein duquel chaque personnage du livre (à l’exception d’Élihou) est associé à une doctrine erronée à propos de la providence divine, mais il fait preuve d’originalité en associant les différents personnages à une position erronée à propos du libre arbitre humain. Son interprétation de Job recèle une pluralité de conceptions du libre arbitre, qui interviennent dans sa démonstration de la providence particulière et son explication de la souffrance du juste. |
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