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Document Details : Title: Enigmatic Texts from Deir el-Medina Subtitle: On the Transmission and Decipherment of 'Cryptographic' Compositions in the Community of Workmen Author(s): POLIS, Stéphane , SEYR, Philipp Journal: Revue d'Égyptologie Volume: 73 Date: 2023 Pages: 117-181 DOI: 10.2143/RE.73.0.3292986 Abstract : This paper aims to shed new light on the transmission and interpretation of enigmatic texts during the New Kingdom. It offers a fresh analysis of two previously-published ostraca, O. Cairo CG 25359 and O. Turin CGT 57440, which have so far been neglected by the Egyptological community. We show that O. Cairo CG 25359 contains a copy of captions from an Enigmatic Netherworld Book of the Solar-Osirian Unity (the only other attestation of which is found on the second shrine of Tutankhamun), and we demonstrate that the hieratic funerary composition on the verso of the Turin ostracon is in fact a ‘clear-text’ version of the enigmatic text written in cursive hieroglyphs on the recto. Based on material and philological clues, we argue that the hieratic text is a ‘decipherment’ of the enigmatic text. Finally, we suggest that this composition may have been a harper’s song originally inscribed in the tomb-chapel of the scribe Amennakhte (v), son of Ipuy. Dans cette contribution, nous apportons un nouvel éclairage sur la transmission et l’interprétation des textes énigmatiques durant le Nouvel Empire, en proposant une étude approfondie de deux ostraca précédemment publiés, l’O. Caire CG 25359 et l’O. Turin CGT 57440. Nous montrons que l’ostracon du Caire (CG 25359) préserve la copie de légendes d’un Enigmatic Netherworld Book of the Solar-Osirian Unity (dont la seule autre attestation se trouve sur la deuxième chapelle de Toutânkhamon) et nous suggérons que la composition funéraire rédigée en hiératique au verso de l’ostracon de Turin (CGT 57440) n’est autre qu’une version «en clair» du texte énigmatique écrit en hiéroglyphes cursifs au recto. En nous appuyant sur des indices philologiques et matériels, nous proposons que le texte hiératique soit un «déchiffrement» du texte énigmatique. Enfin, nous faisons l’hypothèse que cette composition puisse être un chant de harpiste, lequel pourrait avoir été originellement inscrit dans la chapelle funéraire du scribe Amennakhte (v) fils d’Ipouy à Deir el-Médina. |
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