previous article in this issue | next article in this issue |
Preview first page |
Document Details : Title: Achom le vigilant Subtitle: Nommer l'animal, penser le divin Author(s): ORÉAL, Elsa Journal: Revue d'Égyptologie Volume: 73 Date: 2023 Pages: 81-102 DOI: 10.2143/RE.73.0.3292984 Abstract : L’examen des emplois les plus anciens de la racine 'šm / 'ḫm / 'ẖm conduit à proposer d’y reconnaître l’expression d’une qualité perçue comme prototypique aussi bien du faucon que du crocodile. On peut ainsi expliquer les différentes graphies qui caractérisent le nom d’une entité animale, mais aussi supra-humaine: achom est le nom de celui qui veille, que ce soit dans le monde divin en tant que gardien, dans le temple en tant qu’effigie ou, dans le règne animal, pour faire référence au rapace. Dans le procédé zoonymique ainsi mis en lumière, c’est une façon de conceptualiser les êtres supra-humains par identification partielle aux propriétés de l’animal qui est en jeu. An examination of the oldest uses of the root 'šm / 'ḫm / 'ẖm suggests that it expresses a quality perceived as prototypical of both the falcon and the crocodile. Thus, we can explain the different hieroglyphic writings of the name of an animal entity, but also a supra-human one: achom is the name of the one who keeps watch, whether in the divine world as guardian, in the temple as effigy or, in the animal kingdom, to refer to the bird of prey. The zoonymic process thus highlighted is a way of conceptualising superhuman beings by partial identification with the properties of the animal. |
|