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Document Details : Title: Post-Verbal Negative Particles in Southern Tanzania Subtitle: Form, Distribution and Historical Development Author(s): BERNANDER, Rasmus , BLOOM STRÖM, Eva-Marie , GIBSON, Hannah Journal: Africana Linguistica Volume: 28 Date: 2022 Pages: 55-113 DOI: 10.2143/AL.28.0.3291208 Abstract : This paper examines the presence, distribution and historical development of post-verbal negative particles in a sample of Bantu languages found in Southern Tanzania. It focuses on 12 language varieties found in this area which employ post-verbal negative particles, including an apparent 'outlier' in Matengo which employs a pre-verbal negative particle. The paper also draws on comparative data from some 20 additional languages spoken in the direct vicinity. We show that there is a high level of variation in the negative forms used, but, at the same time, a preponderance of the use of post‑verbal negative particles as the primary strategy for encoding standard negation. We explore both standard negation and non-standard negation, including non-declarative and non-main clause contexts, as well as instances of non-verbal predication and copula clauses. The use of these forms as negative replies or interjections is also examined. In exploring etymologies we find sources of the post-verbal particles in negative replies, reflects of *-tʊ́pʊ́ ‘only, in vain’, content interrogatives and the negative verb -lepa. We also discuss contact as a possible explanation for the prevalence of this negative strategy in the region. Cet article examine la présence, la distribution et le développement historique des particules négatives postverbales dans un échantillon de langues bantu localisées dans le sud de la Tanzanie. Il se concentre sur 12 variétés de langues existantes dans cette région qui emploient des particules négatives postverbales, y compris une «exception» évidente en Matengo qui emploie une particule négative préverbale. L’article s’appuie également sur des données comparatives d’environ 20 langues supplémentaires parlées dans le voisinage direct. Nous montrons qu’il existe un niveau élevé de variation dans les formes négatives utilisées, mais en même temps, une prépondérance de l’utilisation des particules négatives postverbales comme principale stratégie d’encodage de la négation standard. Nous explorons à la fois la négation standard et la négation non standard, y compris les contextes de clauses non déclaratives et non principales, ainsi que les situations de prédication non verbale et de clauses de copule. L’utilisation de ces formes comme réponses négatives ou interjections est également examinée. En explorant les étymologies, nous trouvons l’origine des particules postverbales dans les réponses négatives, les réflexes de *-tʊ́pʊ́ «seulement, en vain», les interrogatifs et le verbe négatif -lepa. Nous discutons également du contact comme explication possible de la prévalence de cette stratégie négative dans la région. |
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