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Document Details :

Title: To Mind or Not to Mind the Serpent?
Subtitle: Danger and Distraction in Rabbinic vs. Monastic Prayers
Author(s): ROTMAN, Youval
Journal: Revue des Études Juives
Volume: 180    Issue: 3-4   Date: juillet-décembre 2021   
Pages: 273-291
DOI: 10.2143/REJ.180.3.3290059

Abstract :
The use of the serpent as a symbol of temptation goes back to Genesis. In rabbinic and early monastic texts from late antiquity it symbolizes intrusion, disruption and distraction during prayer. Contemporaneous monastic and rabbinic stories reveal striking resemblances in using imageries of serpents coiled around the foot of the praying man in order to address and conceptualize problems and dangers that occur during prayer. This constitutes a part of a large corpus of intertextual links between the two traditions that point to influences, common themes, and parallel preoccupations. A comparison between the uses of the image of the serpent as intrusion and disruption in monastic and rabbinic texts reveals a common discourse regarding the cognitive state during prayer. While monastic and rabbinic authors share a common question – how to maintain the correct disposition while praying – they formulate it in different manners and to different ends. This brings to light the different ways in which mind’s activities were conceptualized as a link to the divine, and the undefined and complex dynamics of the state of mind in prayer.



Le serpent comme symbole de tentation est déjà présent dans la Genèse. Dans plusieurs textes rabbiniques et monastiques de l’antiquité tardive, il apparaît comme une entité perturbatrice, qui s’enroule autour du pied du fidèle en prière, de manière à le distraire voire à l’empêcher de prier. Cette imagerie du serpent permet d’aborder et de conceptualiser les problèmes et les dangers qui surviennent à l’occasion de la prière. Elle est aussi partie intégrante d’un vaste corpus de liens intertextuels entre les traditions rabbiniques et monastiques, qui révèlent des thèmes communs, des préoccupations parallèles et des influences réciproques. Si l’on peut noter dans ces traditions un même intérêt pour l’état cognitif pendant la prière et une même volonté de maintenir une disposition correcte en priant, elles diffèrent par la façon dont elles appréhendent ces deux enjeux et par les objectifs qu’elles poursuivent. Ces différences mettent en lumière la dynamique indéfinie et complexe de l’état mental pendant la prière ainsi que les multiples manières de comprendre les activités mentales comme un lien avec le divin.

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