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Title: The Earliest Attestation of the Late Egyptian tw=j ḥr sdm Construction in the Second Intermediate Period Tomb of Seneb-Kay at South Abydos
Subtitle: Evidence of a Residence Sociolect?
Author(s): CAHAIL, Kevin M.
Journal: Revue d'Égyptologie
Volume: 69    Date: 2019   
Pages: 15-34
DOI: 10.2143/RE.69.0.3287252

Abstract :
In the winter of 2013-2014, excavations at South Abydos under the auspices of the University of Pennsylvania Museum of Archaeology and Anthropology unearthed the small tomb of a previously unknown king, named Woseribre Seneb-Kay. The burial chamber of this building was constructed from reused limestone blocks, themselves deriving from a mid-Thirteenth Dynasty decorated tomb chapel belonging to the Master of the Offering Tables of Amun, Ibiau. On one of these blocks, an epigraph appears above a ploughing scene which includes two instances of the Late Egyptian First Present grammatical construction: tw=j ḥr sḏm. This paper analyzes these two attestations, which are now the earliest known First Present constructions with the preposition ḥr, predating the Kamose texts by about 150 years. The concluding sections of this paper contextualize the First Present into a larger theory of a Lower Egyptian, royal residence sociolect. This sociolect – the spoken dialect of the royal house during the Late Middle Kingdom and later – appears in a handful of royal texts of the late Second Intermediate Period, designed to promote Theban hegemony by harkening back to the speech patterns of the strong kings of the Late Middle Kingdom. Belonging as he did to the elite of the mid-Thirteenth Dynasty, Ibiau used this same sociolect in his tomb chapel at Abydos to proclaim his upper-class status.



Au cours de l’hiver 2013-2014, des fouilles sous les auspices du musée d’archéologie et d’anthropologie de l’université de Pennsylvanie ont mis au jour à Abydos Sud la petite tombe d’un roi inconnu, Ouseribrê Séneb-Kay. La chambre funéraire de cette tombe a été construite en remployant des blocs de calcaire, eux-mêmes issus d’une chapelle funéraire décorée du milieu de la XIIIe dynastie appartenant au maître des tables d’offrandes d’Amon, Ibiaou. Sur l’un de ces blocs, au-dessus d’une scène de labour, apparaît une inscription comportant deux exemples de la construction grammaticale – néo-égyptien présent I – tw=j ḥr sḏm. Cet article analyse ces deux attestations qui sont maintenant les plus anciennes constructions connues de type néo-egyptien présent I avec la préposition ḥr, précédant les textes de Kamosé d’environ 150 ans. Les dernières sections de cet article contextualisent le présent I dans une théorie plus large de sociolecte de la résidence royale de Basse Égypte. Ce sociolecte – le dialecte parlé de la maison royale pendant le Moyen Empire tardif et plus tard – apparaît dans une poignée de textes royaux de la fin de la Deuxième Période intermédiaire, destinés à promouvoir l’hégémonie thébaine en rappelant les modèles de discours des rois forts du Moyen Empire tardif. Appartenant à l’élite du milieu de la XIIIe dynastie, Ibiaou utilisa ce même sociolecte dans sa chapelle funéraire à Abydos pour proclamer son appartenance à la haute société.

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