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Title: Contrast Reemergence in the Aushi Subjunctive
Author(s): BICKMORE, Lee
Journal: Africana Linguistica
Volume: 24    Date: 2018   
Pages: 123-138
DOI: 10.2143/AL.24.0.3285494

Abstract :
A.E. Meeussen noted that root tone neutralization to Low in the subjunctive was widespread in Bantu and should be posited at a deep historical stage of the language. He posited that modern-day Bantu languages which do not exhibit the neutralization are in fact innovations. This paper describes and analyzes one such language, Aushi, which has not received any prior attention in the literature. It is argued that unlike other synchronic cases of tonal contrast in the subjunctive where the root H is simply maintained instead of being suppressed, in Aushi tonal contrast reemerges due to a restriction on Tone Doubling specific to this tense/aspect/mood. While this proposition accounts for the synchronic surface tone contrast, it leads to a rule ordering conundrum that may only be resolved if a third tonal contrast is introduced.



A.E. Meeussen a relevé que la neutralisation du ton radical en faveur du Bas au subjonctif était répandue dans les langues bantu et qu’il fallait supposer qu’elle avait eu lieu à un stade très ancien de l’histoire de la langue. Il avançait que si des langues bantu actuelles ne montrent pas cette neutralisation, il s’agit en réalité dans ces cas-là d’innovations. Le présent article décrit et analyse une de ces langues, l’aushi, qui n’a pas reçu d’attention auparavant dans la littérature. Nous soutenons que, au contraire d’autres cas synchroniques de contraste tonal au subjonctif où la racine H(aute) est simplement maintenue plutôt que supprimée, en aushi le contraste tonal réapparaît parce que le redoublement tonal ne peut se produire dans ce temps/aspect/mode. Si cette proposition peut expliquer synchroniquement le contraste tonal de surface, elle se confronte à un problème d’ordonnancement que l’on ne peut résoudre que si l’on y introduit un troisième contraste tonal.

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