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Document Details : Title: Les censeurs pour la publication d'ouvrages et le respect des droits fondamentaux des fidèles (c. 830 CIC) Author(s): LE TOURNEAU, Dominique Journal: Studia Canonica Volume: 52 Issue: 1 Date: 2018 Pages: 139-157 DOI: 10.2143/STC.52.1.3285216 Abstract : L’A. limite son propos au rôle du censeur ecclésiastique dans l’approbation des ouvrages que des fidèles souhaitent publier. Il expose, dans une première partie, les conditions de nomination des censeurs et les qualités que ceux-ci doivent remplir pour exercer leur charge dans un esprit de service. Cela implique, entre autres, une grande impartialité, en se limitant exclusivement à la conformité de l’écrit avec la foi et la morale catholiques, et en séparant nettement les remarques dont l’auteur doit nécessairement tenir compte des simples suggestions. Agir autrement porterait atteinte à de nombreux droits fondamentaux des fidèles et lèserait d’emblée le devoir fondamental de communion ecclésiale de la part du censeur lui-même. L’A. indique de façon précise un certain nombre de situations qui, pour cette raison, ne devraient pas exister dans l’exercice de la fonction de censeur. La deuxième partie traite des suites de l’avis favorable à l’octroi de l’imprimatur et des conséquences d’un avis défavorable à la publication d’un travail en matière de foi et de morale. Instaurer un climat de dialogue pourrait être une solution pour redonner confiance dans l’institution de l’imprimatur, dont l’utilité ne semble pas clairement perçue par certains censeurs. The A. limits his study to the role of the ecclesiastical censor in approving works which the faithful wish to publish. The first part deals with the conditions of the nominations of such censors and the qualities which they must fulfill in order to exercise their duty in a spirit of service. This implies, among other things, a great impartiality, whereby the censor is limited exclusively to the conformity of the writing with Catholic faith and morals and in separating clearly the remarks which the author must necessarily take into account from simple suggestions. To do otherwise would violate many of the fundamental rights of the faithful and would immediately undermine the fundamental obligation of ecclesial communion on the part of the censor himself. The A. specifies a number of situations that, for this reason, should not exist in the exercise of the function of the censor. The second part deals with the consequences of the opinion favorable to the granting of the imprimatur and the consequences of an opinion unfavorable to the publication of a work on matters of faith and morals. Establishing a climate of dialogue could be a solution to restore confidence in the institution of the imprimatur, whose usefulness does not seem clearly perceived by some censors. |
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