previous article in this issue | next article in this issue |
Preview first page |
Document Details : Title: Storie di re, di Libri e di Fuocco Subtitle: Ger 36 e la Leggenda dei Libri Sibillini Author(s): GARUTI, Paolo Journal: Revue Biblique Volume: 120 Issue: 2 Date: 2013 Pages: 240-266 DOI: 10.2143/RBI.120.2.3194395 Abstract : Le lieu commun de la prophétie non écoutée ou mal comprise, marque souvent l’histoire de la fin d’une dynastie ou d’un royaume dans nombre de sagas anciennes. Le folklore se fait un malin plaisir de montrer ainsi que la prévoyance caractéristique des fondateurs et des grands dirigeants ne tient pas face à la dure réalité de la fin d’une époque: incapable de saisir les fata, le monarque sera aussi à la peine pour préparer les remedia qui conjureraient la catastrophe. Souvent, le récit folklorique met en scène un livre brûlé. À Rome tout comme à Jérusalem. It is a commonplace of ancient sagas for the end of a dynasty or a kingdom to be marked by an unheard or misunderstood prophecy. Folklore rejoices to see that the foresight characteristic of a founder or a great leader evaporates when confronted by the harsh reality of the end of an epoch. Unable to grasp the fata, the monarch is also unable to prepare the remedia that will avert disa ster. The tale often mentions a burnt book, at Rome as at Jerusalem. |
|