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Document Details :

Title: From Self-Knowledge to Contempl/action
Subtitle: Teresa of Avila Today
Author(s): PLESHOYANO, Alexandra
Journal: Counseling et spiritualité / Counselling and Spirituality
Volume: 33    Issue: 2   Date: 2014   
Pages: 29-42
DOI: 10.2143/CS.33.2.3064581

Abstract :
In this paper, I argue that willingness, self-knowledge and humility were considered by Teresa of Avila (1515-1582) as three vital components of the spiritual and psychological [although the word was not part of the sixteenth century vocabulary] journey of the Self towards the union with the Divine. As I demonstrate in the first part, genuine humility which could only come about as a result of an in-depth self-knowledge prepared Teresa’s ground, that is her soul, psyche or Self, for the experience of what she called the prayer of quiet or contemplation (2nd part). Teresa considered self-knowledge as being firstly directed by a strong willingness, that is a receptive modality and a determination to espouse the Divine’s will or as Viktor Frankl put it a willingness to surrender when one is facing the inescapable and a willingness to find some meaning in times of tribulations (Frankl, 1959, p. 178). Teresa did not perceive this sort of self-knowledge as an end in itself, but as a set off for contemplative prayer. The readers should notice in the third part of this paper that Teresa’s contemplative life did not cut her off from others and from the outside world, but it simultaneously urged her to spread this divine love unto others. Indeed, Teresa’s spirituality was rooted in her everyday life as she strove to reach a balance between contemplation and action. Therefore, what I call 'contempl/action' seems to have triggered on the one hand an awareness that Teresa’ soul or Self was anchored in the Divine, and on the other hand an awareness that the Divine’s presence was dwelling within her, within others and throughout the whole of creation.



Dans cet article, je soutiens que la volonté, la connaissance de soi, ainsi que l’humilité sont considérées par Thérèse d’Avila (1515-1582) comme trois composantes vitales du cheminement spirituel et psychologique [bien que le mot comme tel n’ait pas fait partie du vocabulaire au seizième siècle] du Soi vers l’union avec le Divin. Tel que je le démontre dans la première partie, une authentique humilité, qui résulte d’une connaissance de soi en profondeur, a préparé le terrain chez Thérèse, c’est-à-dire son âme, sa psyché ou son Soi – pour faire l’expérience de ce qu’elle a nommé la prière de quiétude ou contemplation (2ième partie). Thérèse considérait que la connaissance de soi était d’abord dirigée par une volonté ferme, c’est-àdire une modalité réceptive et déterminée à épouser la volonté Divine ou pour reprendre les paroles de Viktor Frankl une volonté de s’abandonner lorsqu’une personne fait face à l’inéluctable ainsi qu’une volonté de trouver un sens en des temps de tribulations (Frankl, 1959, p. 178). Thérèse ne percevait pas cette connaissance de soi comme une fin, mais comme un préalable à la prière contemplative. Les lectrices et lecteurs devraient remarquer dans la troisième partie de cet article que la vie contemplative n’a pas séparé Thérèse des autres et du monde extérieur, mais qu’elle l’a simultanément poussée à répandre cet amour divin aux autres. En effet, la spiritualité de Thérèse était enracinée dans sa vie de tous les jours alors qu’elle cherchait à atteindre un équilibre entre la contemplation et l’action. Par conséquent, ce que j’appelle la «contempl/action» semble avoir suscité d’une part une prise de conscience chez Thérèse que son âme ou son Soi était ancré en Dieu, et d’autre part, une conscience que la présence Divine demeurait en elle, dans le tréfonds des autres, ainsi qu’à travers toute la création.

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