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Document Details : Title: Note sur une maxime cartésienne Subtitle: «A nosse ad esse valet consequentia», AT, VII, 520, 5 Author(s): ARBIB, Dan Journal: Revue Philosophique de Louvain Volume: 111 Issue: 3 Date: août 2013 Pages: 491-512 DOI: 10.2143/RPL.111.3.2998043 Abstract : On se propose d’analyser ici une maxime cartésienne, Du connaître à l’être la conséquence est bonne. Rappelant les grandes interprétations de ce principe, on examine toutefois le cadre polémique où il s’insère, à savoir la discussion avec le jésuite Bourdin, auteur des Septièmes objections. Au moyen d’une analyse du concept de res cogitans entendue comme affirmation de l’immatérialité de l’âme, la critique de Bourdin prend pour cible le doute, accusé d’autoriser indûment le passage d’une négation mentale des étants matériels à leur négation dans l’être. Là-contre, Descartes développe les grandes lignes d’une option épistémologique idéaliste mais non réductionniste, option à laquelle il soustrait paradoxalement le casus belli, la res cogitans, par refus de toute objectivation de l’ego pour lui-même. The aim of this article is to analyse Descartes’ inference from knowing to being (a nosse ad esse valet consequentia). While recalling the major interpretations of this principle, the article concentrates on the polemical framework of which it is part, namely the discussion with the Jesuit Bourdin, the author of the Seventh Objections. By means of an analysis of the concept of res cogitans understood as an affirmation of the immateriality of the soul, the target of Bourdin’s criticism is doubt, which is accused of unduly authorising the passage from a mental negation of material beings to their negation in being. Against this Descartes develops the outline of an epistemological option that is idealist, but not reductionist, an option from which he paradoxically withdraws the casus belli, the res cogitans, by refusing any objectification of the ego as such. |
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