previous article in this issue | next article in this issue |
Preview first page |
Document Details : Title: Les Iconocentristes, les Philodramatistes et les Arbitres Author(s): MORET, Jean-Marc Journal: BABESCH Volume: 88 Date: 2013 Pages: 171-189 DOI: 10.2143/BAB.88.0.2987080 Abstract : Une mode lancée il y a dix ans voudrait distinguer deux écoles inconciliables dans le domaine de l’iconographie de Grande Grèce: celle des «philodramatistes» (d’après qui les vases apuliens s’inspireraient directement de tragédies) et celle des «iconocentristes» (d’après qui les imagiers auraient travaillé au moyen de formules d’ateliers et de schémas pré-donnés). La réalité est tout autre. La question est de savoir si l’imagerie apulienne reflète purement et simplement une uvre théâtrale, l’identification de celle-ci épuisant le discours, ou si l’image, avec ou sans l’impulsion donnée par un texte, porte l’empreinte d’influences multiples, venues d’horizons variés (peinture murale, relief, gravure, etc.) et remontant à des époques diverses - ce qu’on appelle la tradition iconographique. A ten-years-old trend would separate two incompatible schools regarding the iconography of Magna Graecia: the ‘Philodramatists’ (according to them, the Apulian vases are directly inspired by tragedies) and the ‘Iconocentrists’ (who think that the painters would have used pregiven schemas designed in their own workshop). The reality is different. The point is to define whether the Apulian imagery simply mirrors a theatrical work (so that identifying this work would be enough) or whether the images - with or without the impulse of a text - are influenced by multiple elements (such as wall paintings, reliefs or engravings) coming from various eras - what is called the iconographic tradition. |
|