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Document Details : Title: Where Did the Saljūqs Live? Subtitle: A Case Study Based on the Reign of Sultan Mas'ūd b. Muḥammad (1134-1152) Author(s): DURAND-GUÉDY, David Journal: Studia Iranica Volume: 40 Issue: 2 Date: 2011 Pages: 211-258 DOI: 10.2143/SI.40.2.2143391 Abstract : This article aims to spatialize Saljūq rule on the basis of a detailed analysis of the reign of Mas‘ūd b. Muḥammad (r. 1134-1152). The sultan, highly mobile, practised a kind of ‘political nomadism’ which enabled him to maintain the loyalties essential to his rule. At the end of his reign, the pattern of travel became more complex as Mas‘ūd attempted to regain direct control of Azerbaijan in addition to Jibāl and Iraq. At another level, the sultan remained outside the cities proper, preferring to stay with his emirs in a military camp at a variable distance from the inhabited areas. Finally, palaces were probably used only for ceremonial purposes, while the tent remained the sultan’s permanent dwelling place. Thus, a century after the Saljūq conquest of Iran, Mas‘ūd’s lifestyle was still very close to that of his forefathers, which means that at least in this regard, the acculturation of the dynasty was very limited. Cet article vise à inscrire la domination saljuqide dans son contexte spatial à partir de l’analyse détaillée du règne de Mas‘ūd b. Muḥammad (r. 1134-1152). Le sultan, très mobile, pratiquait une sorte de ‘nomadisme politique’ qui lui permettait de renforcer les loyautés à la base de son pouvoir. À la fin du règne, les déplacements se complexifièrent lorsque Mas‘ūd chercha à contrôler directement l’Azerbaijan en plus du Jibāl et de l’Iraq. À un autre niveau, le sultan se tenait résolument à l’écart de l’espace urbain et préférait rester avec ses émirs dans un camp militaire plus ou moins éloigné des zones habitées. Quant aux palais, ils n’étaient sans doute utilisés qu’à des fins protocolaires et la tente demeurait l’habitat permanent du sultan. Ainsi, après un siècle après la conquête de l’Iran par les Saljūqides, le mode de vie de Mas‘ūd était encore très proche de celui de ses ancêtres, ce qui signifie, au moins dans ce domaine, que l’acculturation de la dynastie était très limitée. |
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