previous article in this issue | next article in this issue |
Preview first page |
Document Details : Title: Ethical and Poetical Pharmacologies from Medieval Spain Author(s): GUTWIRTH, Eleazar Journal: Revue des Études Juives Volume: 170 Issue: 3-4 Date: juillet-décembre 2011 Pages: 477-502 DOI: 10.2143/REJ.170.3.2141804 Abstract : The departure point is a section in Shlomoh ben Reuven Bonafed’s literary cycle of the fifteenth century. It is a case of Hebrew satire against the apothecary Benjamin and his 'simples'. It may be better understood if seen within the traditions and contexts in which it was constructed. This leads us to examine the relations between poetry, pharmacology, ethics and history. As he is referring to a real Saragossan fifteenth century pharmacist, he raises the historical question of Hispano-Jewish engagement in this profession in medieval Spain. His social critique recalls the medieval connection between ethics and pharmacology. Bonafed’s search for pharmacological terms, the analysis of herb names and the awareness of affinities amongst signifiers precede, naturally, that poetic 'end–result', the decorous attack in the name of ethics. Le point de départ de cet article est une section du cycle littéraire de Shlomoh ben Reuven Bonafed (XVe siècle), qui consiste en une satire en hébreu contre l’apothicaire Benjamin et ses «simples». Ce texte peut être mieux compris si on le situe par rapport aux traditions et au contexte dans lesquels il fut élaboré. Cela nous mène à examiner les relations entre la poésie, la pharmacologie, l’éthique et l’histoire. Puisque Bonafed fait référence à un pharmacien authentique de Saragosse au XVe siècle, il pose la question de l’engagement des Juifs espagnols dans cette profession en Espagne. Sa critique sociale rappelle la connexion médiévale entre éthique et pharmacologie. La recherche par Bonafed de termes pharmacologiques, l’analyse des noms des herbes et la conscience des affinités entre les signifiants précèdent, naturellement, la fin poétique, l’attaque discrète au nom de l’éthique. |
|