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Document Details : Title: Notes et documents sur quelques sièges de Van au XVIe siècle Subtitle: (Études turco-safavides, XIX) Author(s): BACQUÉ-GRAMMONT, Jean-Louis Journal: Journal Asiatique Volume: 299 Issue: 1 Date: 2011 Pages: 23-66 DOI: 10.2143/JA.299.1.2131059 Abstract : La forteresse et la ville de Van, jusqu’alors au pouvoir de Ṭahmâsb, chah safavide d’Iran, se rendirent en 1534, au début de la «campagne des Deux-Iraks», au grand-vizir du souverain ottoman Soliman le Magnifique. Ce n’est qu’au cours de la deuxième campagne de Perse de ce dernier, en 1548, qu’elles furent annexées définitivement et devinrent la capitale d’une nouvelle province de grande importance stratégique puisque, situées à proximité du territoire safavide, elles contrôlaient l’une des deux principales routes qui y menaient depuis l’Anatolie. Si, solidement bâtie sur une haute falaise, la place semblait imprenable, le point faible en était connu depuis le début du XVIe siècle: alors dépourvue de citernes, son approvisionnement en eau potable dépendait entièrement de la source du Hôrhôr, située dans une caverne à mi-hauteur de la falaise. Or, le développement des armes à feu et l’habileté croissante des artilleurs firent que ce point faible, c’est-à-dire la conduite par laquelle l’eau montait de la caverne à la forteresse, se trouva exposée au feu de l’assiégeant. La présente étude rassemble un texte italien et trois documents inédits des archives ottomanes qui illustrent l’histoire de cette forteresse et de ce point faible dans la première moitié du XVIe siècle. In 1534, the fortress and the city of Van, belonging until this date to Ṭahmâsb, Safavid sovereign of Iran, surrendered to the grand-vizier of Soliman the Magnificent, Ottoman sovereign, at the beginning on «Two-Iraks campaign». It is only during the second campaign of Iran of Soliman, in 1548, that they were definitely annexed and became the centre of a new province. Strategically very important, it was situated close to the Safavid territory and controlled one of the two main roads from there to Anatolia. The fortress was strongly built on the top of a high cliff and seemed impregnable, but its weak point was well known since the beginning of the 16th century: devoid of tanks, its supplying with drinkable water, it was entirely dependent on the Hôrhôr spring, situated in a cave mid-height of the cliff. Due to the development of fire-arms and the skill of artillerymen, this weak point, i.e. the water-pipe between the cave and the upper fortress, became exposed to fire of the besiegers. This study gathers an Italian text and three unpublished documents from the Ottoman archives which illustrate the history of this fortress and its weak point in the first half of the 16th century. |
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