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Document Details : Title: Against 'Pale Blue Dot' Theology Subtitle: The Risk(s) of Multikulti (Multicultural) Theology in Times of Crisis Author(s): ŠTOFANÍK, Štefan Journal: ET-Studies Volume: 1 Issue: 2 Date: 2010 Pages: 233-242 DOI: 10.2143/ETS.1.2.2126619 Abstract : Paradoxalement, le constant développement des possibilités humaines dans le domaine technique se fait dans un pessimisme ambiant. Plus on découvre l’univers dans sa grandeur, plus la terre apparaît comme un «petit point bleu». Cette perspective sur la planète bleue fait dire à Carl Sagan que rien n’indique qu’une aide puisse venir de quelque part pour sauver l’homme de luimême. Ce n’est pas seulement pour les problèmes écologiques que l’humanité se sent coupable – et elle voudrait bien recevoir une aide extérieure, tout en sachant que, bien évidemment, cette aide n’existe pas. Cette tension peut être rattachée à une tension fondamentale entre soi et l’autre, une tension qui ne se laisse pas facilement résoudre. La vision limitée que les hommes sont en mesure d’avoir ne peut englober la totalité du monde. De ce fait, la vision de l’univers sur le monde est également trompeuse – Elle ne représente pas la réalité perçue par les hommes et elle génère un sentiment de détresse au lieu de présenter de réelles sources d’énergie. Cette crise et le danger qui sommeille en elle semblent aussi avoir atteint la théologie, comme le montre l’article de manière précise, en référence aux contributions de John D. Caputo à une «théologie de l’événement» (theology of event). Avec la théologienne de la «Process Theology», Catherine Keller, celui-ci développe une image de Dieu qui s’oppose au Dieu fort de la métaphysique, c’est-à-dire au Créateur tout puissant de l’univers ex nihilo. Cette image est celle d’une faiblesse inconditionnelle, qui peut être caractérisée comme appel et promesse. Dieu est appréhendé au mieux comme un événement qui fait appel à ce qu’il y a de meilleur dans l’homme et qu’on ne peut pas échapper. En ce sens, création ne veut pas dire appel du non être à l’être, mais de l’être au bon – comme, dans le contexte de l’alliance, le monde peut ainsi à nouveau apparaître comme création «bonne». Dieu est l’événement (faible) d’une promesse et d’un appel – la promesse de la bonté de la création (malgré le tsunami) et l’appel à la justice (et par conséquent, l’appel à la responsabilité). Cette promesse est en opposition avec la perspective du monde comme simple «point bleu». Néanmoins, Caputo lui-même reprend cette promesse quand il en vient à parler du rôle commun à toutes les religions: rendre compte de l’événement (incomplet) de Dieu. Sans enracinement dans une foi religieuse concrète, il ne peut y avoir le réconfort que l’on cherche. Enfin, en ce qui concerne le rapport à la nature et la dimension des problèmes écologiques dans leur globalité, il ne peut y avoir qu’une seule réponse, celle qui prend au sérieux le lieu et les racines de l’activité humaine. Mit den immer größeren technischen Möglichkeiten der Menschen geht paradoxerweise eine depressive Stimmung einher. Je mehr das Universum in seiner Größe erkennbar ist, desto mehr erscheint die Erde als nur ein 'kleiner blauer Punkt'. Diese Perspektive auf den blauen Planeten bringt Carl Sagan zu der Aussage, es gebe keinen Hinweis darauf, dass dem Menschen von irgendwo her Hilfe kommen könne, um ihn vor sich selbst zu retten. Nicht nur bei ökologischen Problemen ist sich die Menschheit darüber klar, dass sie selbst an den Problemen schuld ist – und möchte von außen Hilfe erhalten, obwohl es diese offensichtlich nicht gibt. Diese Spannung lässt sich auf eine grundsätzliche Spannung zwischen dem Eigenen und dem Anderen zurückführen, die sich nicht einfach auflösen lässt. Die begrenzte Sicht, zu der Menschen in der Lage sind, kann nicht die ganze Welt umfassen. Daher ist die Sicht auf die Welt vom Universum aus auch trügerisch – er gibt nicht die tatsächliche Perspektive der Menschen wieder und schafft Hilflosigkeit, statt tatsächliche Kraftzentren aufzuzeigen. Diese Krise und die Gefahr, die in ihr schlummert, scheint auch die Theologie erreicht zu haben, wie der Beitrag exemplarisch an John D. Caputos Beiträgen zu einer 'Theologie des Ereignisses' (theology of event) zeigt. Gemeinsam mit der Prozesstheologin Catherine Keller entwickelt dieser gegen ein starkes, metaphysisches Gottesbild, nämlich den allmächtigen Schöpfer der Welt ex nihilo, die Gottesvorstellung einer schwachen, aber bedingungslosen Kraft, die als Ruf und Verheißung charakterisiert werden kann. Gott wird am besten als ein Ereignis gefasst, welches das Beste im Menschen anruft und dem man nicht entgehen kann. Schöpfung heißt in diesem Sinne nicht der Ruf vom Nichtsein zum Sein, sondern vom Sein zum Guten – wie auf dem Hintergrund des Bundesgedankens kann die Welt dadurch wieder als gute Schöpfung erscheinen. Gott ist das (schwache) Ereignis einer Verheißung und eines Rufes – der Verheißung der Güte der Schöpfung (trotz der Tsunamis) und des Rufes nach Gerechtigkeit (daher der Ruf in die Verantwortung). Diese Verheißung steht in Widerspruch zur Perspektive der Welt als nur einem 'blauen Punkt'. Dennoch nimmt Caputo diese selbst ein, wenn er auf die gleiche Rolle aller Religionen zu sprechen kommt, das Gottesereignis (unvollständig) wiederzugeben. Ohne Wurzeln in einem konkreten religiösen Glauben kann es den Halt nicht geben, den man sucht. Auch in Bezug auf den Umgang mit der Natur und die globale Dimension der ökologischen Probleme kann es nur eine Antwort geben, die den Ort und die Wurzeln der handelnden Menschen ernst nimmt. |
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