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Document Details : Title: In medio ecclesiae Subtitle: On the Spatial Setting of the Marriage Ritual Author(s): POST, Paul Journal: Marriage, Families & Spirituality Volume: 11 Issue: 2 Date: Autumn 2005 Pages: 197-210 DOI: 10.2143/INT.11.2.2014374 Abstract : In medio ecclesiae: Le cadre spatial du rite du mariage Cet article examine de plus près le cadre spatial actuel des rites dans les églises catholiques romaines, en portant une attention particulière à la célébration du mariage. Il met en lumière une série de tendances actuelles dans le domaine de la théorie rituelle et la théologie sacramentelle, ainsi que les tendances qui se manifestent dans la pensée concernant cultuset architecture d’église. L’auteur situe, tout d’abord, le cadre spatial du rite du mariage dans une perspective historique. Le cadre des pratiques pré-chrétiennes et non-chrétiennes dans lequel se situait la structure du rite du mariage était généralement le cadre domestique. Ces pratiques se sont développées en cérémonies que l’on pouvait célébrer dans le foyer du couple ou bien dans le cadre de la liturgie paroissiale, en relation avec l’Eucharistie, ce qui a donné lieu à une tension entre des contrats d’ordre juridique et des alliances ecclésiales, entre l’autorité profane et l’autorité ecclésiale. Au Moyen Age, cette tension a fait que l’espace en bordure de l’église, le seuil, a pris plus d’importance. Le ves tibule est souvent devenu le lieu où se signaient les contrats et se fai saient les arrangements. Le Concile de Trente a fait du bâtiment paroissial, l’église, le lieu central, reliant directement la célébration du mariage à la célébration de la Parole et de l’Eucharistie. La cérémonie matrimoniale a été placée ainsi devant l’autel, sans faire perdre son importance à la dimension familiale. Ces der niers temps, la diminution importante du pourcentage de la population qui se considère comme membre de la communauté ecclésiale et l’augmentation correspondante des mariages civils soulèvent la question de savoir comment créer un espace rituel pour la liturgie, qui répond de manière significative autant au désir général d’une dimension spirituelle qu’au besoin d’un lieu qui accueille et donne sens à la nouvelle forme de communauté qu’est la communauté moderne (actuelle ou post-moderne). Bien que l’espace liturgique ait été considéré pendant longtemps comme centre social, les gens aujourd’hui satisfont leur besoin de lieux spirituels par des musées, des «temples de centres com merciaux», des parcs à thème, plutôt que par des églises. Post fait remarquer que les théologiens et liturgistes allemands en particulier mettent l’accent sur l’approche chrétienne du sacré, le “sacré” étant toujours une caté gorie relative et personnelle, jamais liée uniquement à l’émotion et à l’humeur. L’espace sacré pourrait, alors, être polycentrique, ayant des centres spéciaux autour desquels pourraient se célébrer les sacrements et les moments spécifiques du cycle de vie. Le rite du mariage, par exemple, aurait une place proéminente dans une telle église polycentrique. Pour l’au teur, un tel espace peut être consi déré comme l’équivalent de la salle de réception moderne et il montre comment les éléments fondamentaux d’une telle fête peuvent s’appliquer à l’espace. Enfin, il présente deux églises très particulières qui illustrent com ment l’espace sacré participe aux célébrations sacramentelles: l’église St. Pierre de Leiden et l’église St. André de Heerlen. |
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