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Document Details : Title: L'enclitique -i introducteur de relative en persan Subtitle: Déterminant, allomorphe de l'ezāfe, ou autre chose encore? Author(s): SAMVELIAN, P. Journal: Studia Iranica Volume: 35 Issue: 1 Date: 2006 Pages: 7-34 DOI: 10.2143/SI.35.1.2014252 Abstract : Les grammaires du persan énumèrent deux enclitiques nominaux homonymes réalisés par la voyelle -i, le premier étant généralement considéré comme un article indéfini, et le second, qui apparaît exclusivement avec une relative restrictive, comme un article défini ou démonstratif. Plusieurs études ont toutefois tenté de démontrer l'identité de ces deux morphèmes sur la base de leurs propriétés distributionnelles et sémantiques communes. Une hypothèse différente a été avancée dans une étude récente: la distinction entre les deux enclitiques y est maintenue, mais celui qui introduit les relatives restrictives est analysé comme une variante de l'ezāfe. Dans cet article, je montrerai que ces deux positions, quoique conceptuellement attrayantes, ne rendent pas compte de façon adéquate des données empiriques. Toutefois, contrairement à la traduction grammaticale, qui voit en -i introducteur de relative un déterminant défini ou démonstratif, je l'analyserai comme un ligateur ou un joncteur, à l'instar de l'ezāfe, mais qui contrairement à ce dernier, qui est sémantiquement vide, a une valeur 'intersective'. Persian grammars mention two distinct homonymous nominal enclitics realized by the vowel -i. The first one is generally analyzed as an indefinite article, while the second, which occurs exclusively with restrictive relative clauses, is considered to be a definite or demonstrative article. Since the late 1950's however there have been several attempts to elaborate a unified analysis for these enclitics. It has been thus argued that both -i could be considered as a 'selective' or 'restrictive' determiner. A different analysis has been put forward in a recent study, which maintains the distinction between the two enclitics, considering the first one as an indefinite article, but proposes instead to consider the one which occurs wsith restrictive relatives as an allomorph of the Ezāfe vowel. In this paper, I claim that none of these two positions are empirically adequate. I will thus maintain the distinction between the two enclitics, considering the first one as an indefinite article, but contrary to the grammatical tradition, the second enclitic -i will be analyzed not as a definite determiner, but as a linking morpheme. However unlike the Ezāfe vowel, which is semantically vacuous, the enclitic -i triggers an 'intersective' reading. |
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