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Document Details : Title: The Origins of the Idea of 'Apostolic Succession' and its Significance for our Liturgical Practice Today Author(s): O'LOUGHLIN, Thomas Journal: Questions Liturgiques/Studies in Liturgy Volume: 104 Issue: 3-4 Date: 2024 Pages: 155-174 DOI: 10.2143/QL.104.3.3294128 Abstract : For many churches the idea of 'apostolic succession' is an important element in their understanding of ministry and is usually explained as the fact of a continuous line of succession – by the imposition of hands – from the original ‘twelve apostles’ down to today. ‘Genuine’ or ‘valid’ ministry is physically and directly linked to this succession; and, the argument continues, without it a church is deficient in its ministry and liturgy: and this is a major ecumenical stumbling block. This chain is then justified by appeal to the early document known as 'First Clement'. This explanation, and its appeal to First Clement, is, however, problematic in many ways. A better way to understand First Clement is to see it as an appeal to the genre of genealogy (a common mode of explanation in second-Temple and early rabbinic Judaism) such as is found in the Pirke Aboth which has a parallel Sitz-im-Leben and rationale. If we see early references to ‘apostolic succession’ as appeals to the genealogical genre, rather than a record of ‘historical facts’, then contemporary discussions between churches can reformulated. Pour de nombreuses Églises, l’idée de «succession apostolique» est un élément important de leur compréhension du ministère et est généralement expliquée comme le fait d’une ligne de succession continue – par imposition des mains – depuis les «douze apôtres» d’origine jusqu’à aujourd’hui. Le ministère «authentique» ou «valide» est physiquement et directement lié à cette succession; et, poursuit l’argument, sans elle, une Église est déficiente dans son ministère et sa liturgie: c’est là une pierre d’achoppement oecuménique majeure. Cette chaîne est ensuite justifiée par l’appel au document ancien connu sous le nom de «Premier Clément». Cette explication, et l’appel à la première lettre de Clément, est cependant problématique à bien des égards. Une meilleure façon de comprendre le Premier Clément est de le considérer comme un appel au genre de la généalogie (un mode d’explication courant dans le judaïsme du Second Temple et du début du judaïsme rabbinique) tel qu’on le trouve dans les Pirke Aboth, qui ont un Sitz-im-Leben et un raisonnement parallèles. Si nous considérons les premières références à la «succession apostolique» comme des appels au genre généalogique, plutôt que comme un enregistrement de «faits historiques», alors les discussions contemporaines entre les Églises peuvent être reformulées. |
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