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Document Details :

Title: Le śālmāli (Salmalia malabarica) selon Bāna Bhaṭṭa
Author(s): FILLIOZAT, Pierre-Sylvain
Journal: Journal Asiatique
Volume: 305    Issue: 2   Date: 2017   
Pages: 229-238
DOI: 10.2143/JA.305.2.3262806

Abstract :
Le śālmali de la littérature sanscrite peut être identifié comme Bombax malabaricum DC ou Bombax ceiba L, aussi Salmalia malabarica (DC.) Schott & Endl. de la famille des Bombacaceæ ou Malvaceæ. Répandu dans les régions tropicales, il n’est pas rare dans le paysage indien où il se signale par sa taille, en hauteur et en largeur, sa floraison rouge, son fruit qui libère un duvet végétal, bien connu pour une variété sous le nom malais de kapok. L’āyurveda reconnait à ses feuilles un effet vermifuge et autres propriétés médicinales. La culture de l’Inde fait de l’arbre un être conscient, humain ou divin. La cosmologie purāṇique a donné des noms d’arbre aux sept continents concentriques constituant la terre: le śālmali-dvīpa est le troisième. La poésie sanscrite ne pouvait qu’être sensible à la beauté, à l’humanité, à la divinité du śālmali. La communication présentera l’arbre, comment le poète sanscrit Bāṇa Bhaṭṭa du VIIe siècle le voyait et le transfigurait, comment il l’a décrit dans une longue phrase de prose de Kādambarī, son chef d’œuvre.



The śālmali tree mentioned in Sanskrit literature can be identified as Bombax malabaricum DC or Bombax ceiba L, also Salmalia malabarica (DC.) Schott & Endl. of Bombacaceæ or Malvaceæ family. Commonly in tropical countries, it is seen in Indian landscape as very tall and expansive, characterised by red flowers and a fruit growing white fibres looking like cotton. It has medicinal properties, anthelmintic etc. In Indian culture the tree is considered as a living being, human or divine. In Puranic cosmology the śālmali is the eponymous tree of the third among seven concentric continents. Sanskrit poetry extolls the beauty, the human nature, the divineness of the śālmali. The seventh-century Sanskrit poet Bāṇa Bhaṭṭa has observed and transfigured it in a long prose sentence of his masterpiece, Kādambarī.

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