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Document Details :

Title: The last enemy that shall be destroyed is death
Subtitle: Biblical Intertextuality in the Sub-text of Joanne K. Rowling's Harry Potter Novels
Author(s): NIEMAND, Christoph
Journal: ET-Studies
Volume: 3    Issue: 1   Date: 2012   
Pages: 111-131
DOI: 10.2143/ETS.3.1.2179616

Abstract :
Kirchliche Reaktionen auf den Harry-Potter-Hype umfassten anfänglich zwar auch Stimmen, die einen Einbruch neuheidnischer Magie und gnostischer Weltanschauung in die Seelen von Millionen junger Menschen befürchteten. Viele, die die Bücher selbst gelesen hatten, urteilten aber anders und erkannten, dass Harrys Geschichte nicht nur humanistische Werte transportiert, sondern durchaus auch als Allegorie auf zentrale Inhalte christlicher Religion gelesen werden kann. Der vorliegende Beitrag eines Neutestamentlers, der unerwartet und nachhaltig Leser der Romane Rowlings wurde, treibt die theologische Potter-Forschung weiter, indem er die intertextuellen Bezugnahmen auf biblische Texte und Motive analysiert. Nach Überlegungen zur Funktion von Intertextualität in Jugendliteratur weist er auf, dass das Arrangement des Grundkonflikts zutiefst in den Rahmen biblischer Protologie (Genesis 3) und Eschatologie (1 Kor 15) eingeschrieben ist. Da auch die Auflösung unmittelbar auf biblische Soteriologie referiert, zeigt sich: In Harrys Geschichte wird um die Plausibilität grundlegender Strukturen biblischer Religion gerungen und insofern verbindet sie sich mit der Aufgabe von Theologie.



Au début du succès d’Harry Potter, parmi les réactions ecclésiastiques, certaines voix ont manifesté leur crainte d’une irruption de la magie néo-païenne et des conceptions gnostiques dans les âmes de millions de jeunes. Mais beaucoup de ceux qui avaient réellement lu les livres sur Harry Potter avaient un autre jugement: ils reconnaissaient que l’histoire de Harry non seulement véhicule des valeurs humanistes, mais aussi qu’elle peut être lue comme une allégorie des énoncés centraux de la religion chrétienne. L’auteur de cet article est un exégète du Nouveau Testament, qui, devenu, à sa propre surprise, un fidèle lecteur des romans de Rowlings, contribue à la recherche théologique sur Harry Potter en analysant les références intertextuelles à des textes et motifs bibliques. Après une réflexion sur la fonction de l’intertextualité dans la littérature des jeunes, il montre, que l’intrigue principale est très étroitement liée à la protologie (Genèse 3) et l’eschatologie biblique (1 Cor 15). Par ailleurs, la fin de l’histoire faisant directement référence à la sotériologie biblique, on peut percevoir que, dans l’histoire de Harry, on défend la plausibilité des structures fondamentales de la religion biblique. À ce titre, son analyse rejoint le travail théologique.

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