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Document Details :

Title: Une locution proverbiale à Mari, El-Amarna et dans la Bible
Author(s): BODI, Daniel
Journal: Journal Asiatique
Volume: 294    Issue: 1   Date: 2006   
Pages: 39-52
DOI: 10.2143/JA.294.1.2017886

Abstract :
L'article suivant étudie l'usage d'une locution proverbiale: «monter au ciel ou descendre aux enfers dans les textes akkadiens ainsi que dans les textes bibliques. Cette locution apparaît plusieurs fois dans les textes akkadiens: deux fois dans les Archives Royales de Mari datant du XVIIIe siècle avant notre ère, une fois dans les textes d'Alalah (de la même l'époque), une fois dans une lettre d'El-Amarna du XIVe s. av. notre ère, une fois dans l'Épopée d'Erra du XIe s. av. notre ère et deux fois dans une composition néo-babylonienne appelée Ludlul bēl nēmeqi datant du VIIe s. av. notre ère. L'expression «monter au ciel ou descendre aux enfers apparaît dans deux passages bibliques (Am 9,2-3 et Ps 139,8). Enfin, nous verrons comment la présence de gloses cananéennes (šamêma) dans le texte d'El-Amarna souvent désignées comme étant du "proto-hébreu", suggère le milieux cananéen comme transmetteur de cette locution proverbiale aux anciens Hébreux.




The present article traces the usage of a proverbial expression in a series of Akkadian texts and in the Hebrew Bible. In its longer form “to ascend to heaven and to descend to the netherworld," and in its shorter form “heaven and earth," the expression appears several times in Akkadian texts. The first part of this article analyzes the occurrences of the expression in the Akkadian literature: Twice in the Mari Royal Archives dating from the 18th century BCE, once in the texts from Alalah (from OB times), once in an El-Amarna letter (14th century BCE), once in the Poem of Erra (9th century BCE), twice in a NB composition called Ludlul bēl nēmeqi. The second part of this study analyzes two biblical references (Am. 9:2 and Ps 139:8), where the same expression occurs. The Canaanite gloss (šamêma) in the El-Amarna text suggests that the Canaanite might have transmitted this proverbial expression to the ancient Hebrews.

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