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Title: Libertarisme, propriété de soi et homicide consensuel
Author(s): VALLENTYNE, Peter
Journal: Revue Philosophique de Louvain
Volume: 101    Issue: 1   Date: Février 2003   
Pages: 5-25
DOI: 10.2143/RPL.101.1.718

Abstract :
L’A. soutient que, généralement, l’homicide consensuel (le suicide, l’aide au suicide, et l’acte de tuer une autre personne avec son consentement) est moralement permis, et que dans ces cas l’intervention d’un tiers visant à empêcher un tel homicide n’est pas permise. L’argument dépend de façon critique des thèses suivantes: (1) Les agents ont certains droits de contrôler l’utilisation de leur personne (une forme de propriété de soi). (2) Ces droits protègent leurs choix. (3) Les choix protégés par ces droits sont les choix de consentir ou non à certaines actions d’autrui avant qu’elles ne soient commises (et non pas après). (4) Il n’existe pas d’obligations impersonnelles (ou de préjudices impersonnels). (5) Si Dieu existe, il ne nous a pas interdit d’utiliser les ressources non-personnelles pour commettre un homicide consensuel.

The A. argues that, under a broad range of circumstances, consensual killing (suicide, assisted suicide, and killing another person with their permission) is morally permissible and forcible prevention is not. The argument depends crucially on the following claims: (1) Agents have certain control rights over the use of their person (a form of self-ownership). (2) These rights are understood in choice-protecting terms. (3) The relevant consent is that of the agent at or prior to the time of action (and not that of the agent in the future). (4) There are no impersonal duties. (5) God, if he exists, has given us no commands not to use natural resources for the purposes of consensual killing.

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