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Document Details :

Title: Le culte des souverains hellénistiques
Subtitle: Le gui de la religion grecque
Author(s): VAN NUFFELEN, P.
Journal: Ancient Society
Volume: 29    Date: 1998-1999   
Pages: 175-189
DOI: 10.2143/AS.29.0.630056

Abstract :
Il était un temps où le culte des souverains s’expliquait clairement. Une astuce empruntée aux rois orientaux par leurs successeurs hellénistiques, visant à canaliser les sentiments religieux des sujets vers eux-mêmes, un moyen de stabiliser leur pouvoir en le sacralisant, voilà l’opinion générale. Le roi s’accordait lui-même les honneurs divins en soufflant dans les coulisses aux dirigeants des cités les décisions à proclamer dans les assemblées; ou encore les courtisans cajolaient les hégémones par le biais de déifications afin de gagner des postes lucratifs. Le culte royal se situait ainsi dans une atmosphère de décadence religieuse provoquée par la destruction malicieuse des libertés de la cité: la croyance aux dieux olympiques s’effondrait, suivi par une invasion des religions orientales, souvent mystiques, et par un succès des idées athées. Le culte des souverains était le moisi répugnant sur les murs d’un bâtiment déjà pourri.

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