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Document Details :

Title: The 1337 Bursa Inscription and Its Interpreters
Subtitle: L’inscription de Bursa (1337) et ses interprètes
Author(s): HEYWOOD, Colin
Journal: Turcica
Volume: 36    Date: 2004   
Pages: 215-232
DOI: 10.2143/TURC.36.0.578730

Abstract :
The present paper examines the well-known Arabic inscription dated 738/ 1337-8 from the ?ehadet Cami‘ at Bursa, and the use made of it by the late Professor Paul Wittek in his publications from the 1930s and by other Ottoman historians before and since. The article examines the inscription’s canonic status in Wittek’s historical formulations concerning the ghazi nature of the Ottoman state and seeks to determine the reasons why he failed to publish it in a critical edition. Finally, certain phraseology in the inscription is compared with that in a Rum Seljuk inscription from the previous century, also edited by Wittek, which would appear to demonstrate that the 1337 Bursa inscription cannot now be regarded as ‘unique’. The article is preceded by a ‘Preliminary Statement’ which takes a position towards the critical study by M. Kalus published in this issue of Turcica, and also reflects recent studies by Mme I. Beldiceanu and Heath Lowry.

Cette étude a pour but d’examiner l’inscription célèbre de la mosquée ?ehadet de Brousse, datée 738/1337-8, dans un esprit historiographique et, en particulier, l’utilisation de cette inscription par feu M. le Professeur Paul Wittek, dans ses publications bien connues des années trente, et par d’autres ottomanistes alors et depuis. L’article présenté ici examine le statut canonique de l’inscription dans les formulations historiques de M. Wittek concernant le nature ghazide l’État ottoman, et cherche à déterminer les raisons pour lesquelles il n’a pas réussi à publier cette inscription dans une édition critique. Finalement, des éléments de la phraséologie de l’inscription sont comparés à ceux d’une inscription seldjoukide de Rum du siècle précédent — éditée également par Wittek — qui paraissent démontrer clairement l’impossibilité de regarder l’inscription de Brousse de 1337 comme «?unique?». L’article est précédé d’une «?Note préliminaire?», qui prend position sur l’étude critique de M. Kalus, publiée dans ce même volume de Turcica, et reflète aussi des études récentes de Heath Lowry et de Mme I. Beldiceanu.

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